Mon regard sombre vous regarde dans l'ombre de la nuit.

[Muuriakh]

Sombre vie sur un fond de crime nocturne.


Mon regard reste longtemps réfléchis, suivis et vraiment observateur.
Sombre regard, Muuriakh m'avait on appelé depuis mon jeune âge, enfin guetter et observer était mon occupation première durant ma jeunesse donc je ne peux dire ce que j'aurais fait sinon.

La nuit tombe, mon frère m'indique la zone a observer, je devais comme à mon habitude leur dire le nombre de personnes postées dans les alentours et indiquer si cela était risqué ou pas.
Je vais vous expliquer mon rôle, je n' étais pas comme les autres , tel une ombre se déplaçant dans l'obscurité.
Mon frère ,enfin je l'appelais frère ou même père peut importe. Il m'avait recueillis avec lui depuis un très jeune âge mais je préférais "frère", nous n'avons peut être que 4, 5 ans d'écart pas plus.
Je reprend il faisait partie d'un groupe d'assassins corrompus mélangeant diverses races, tous rejetés de leur peuple ou assez fous pour s'intégrer parmi de vulgaires meurtriers tous plus envieux de crimes atroces ou remplis d'horribles souvenirs qui les laissaient croire que jamais on ne les pardonnerait.
Mon frère réputé pour sa discrétion autant que moi mais assez subtil dans le crime, on peux le dire franchement, il se nommait "Oorizia le sombre coupe jarret".

Il m'avait appris l'art de dissimuler ses pensées ou d'attirer l'attention rien qu'avec le regard, ou de se déplacer tel un spectre suivant sa proie à la trace jusqu'à trouver l'impasse.
Donc vous comprenez que j'étais un peu l'éclaireur ou l'espion, dépendait de la situation.
Celui qui a le premier contact et qui juge le danger et autres critères pour pouvoir tuer en toute discrétion.

Cette nuit j'avais comme mission de marcher le long d'une foret et de suivre une jeune fille qui semblais être assez importante pour son peuple. Une elfe pale. Elle était accompagnée de deux guerriers elfes très peu armés mais surtout équipés d'arc et d'une dague. Donc des adversaires pas très farouches au corps à corps.
Elle ressemblait à une princesse..mhRrrr...sûrement porteuse d'un message ou d'une quelconque négociation...soit je devais la suivre et signaler à mon frère par un des petits signaux discret pour lui dire le moment opportun.
Ce fut assez facile en arrivant devant l'épaisse verdure d'une forêt assez serrée. Je marchais à une allure assez vive mais restant discret.
Enfin vu le nombre qu'ils étaient ce n'était pour moi vraiment qu'une perte de temps que de les suivre donc je partai au contact.
Sachant toujours que j'étais suivis de près par mes complices du crime on va dire a 1km ou 2 cela me laissait au moins 20 minutes pour tendre l'embuscade ou les attirer à une mort certaine.
Donc je m'approchais d'eux sachant que j'avais prévenus les autres d'accélérer le pas.
La mort se rapprochait d'eux où l'ombre qui allait les décimer ou égorger s'apprêtait a frapper.
Je les arrêtai avec mon simple regard, sorti de nulle part.
Les deux elfes se braquèrent directement et instinctivement sur mon regard.
Puis me perdurent de vue et me retrouvèrent un peu plus loin jusqu'à encore me reperdre et ainsi de suite.
Pendant un petit moment je les fis tourner en rond. La femme était vraiment apeurée mais n'osait s'imposer parmi ses deux pitoyables gardes.

Un crissement de fer s'entendit légèrement.
D'un minuscule mouvement j'indique à 4 de mes compagnons où se localisait la cible et rien qu'avec mon regard mon sombre frère compris le taux de danger et avait bien vus qu'il était moindre.

Puis après avoir fait ce que j'avais à faire, je tournai le dos et m'éclipsai sans même regarder ce qu'ils allaient faire....J'entendis quelques cris et la mort avait frappé cette nuit là...Mon regard se perdit dans l'obscurité je ne voulais pas essayer de comprendre ni la cause ni le pourquoi.
Je me dirigeai en direction de mon camp voila mes divers objectifs qui m'étaient demandés mais avec des déroulements différents par moment mais assez répétitifs sinon.

"J'ai jamais promis tu sais, tu ma laissé partir, la vie a toujours été suivis de près par la mort, même toi mon frère"