- De sa race lui fut promit une mort lointaine qu'il n'avait à craindre comme une fin et un néant.
- Lorsqu'il atteint l'âge adulte, les siens le nommèrent et le bannirent. Cela fut fait avec joie et tristesse. Un siècle passerait sans que l'être ne puisse réentendre le chant des elfes.
- Avide était-il, de sagesse. Ses pas le menèrent loin. Il gravit des montagnes et dormit dans leurs vallons.
- [list][list][list][list][list][list][list][list][list]Sa pensée volait comme un aigle.
Le mouvement jamais ne le quitta. En lui riait : la volonté. Humble mais fort, avec cette amie il luttait la vie avec joie.
- Mais un jour les larmes de ses tristesses et les torrents de sa solitude le noyèrent jusqu'à une nouvelle cime. Le soleil le brûla. Il regarda au bas de la
Son bras devint nu. Il alla à eux et parla.
- Des peuples gais il apprit la vie, des peuples graves la parole, des peuples tristes le chant, et des peuples morts il su entendre le murmure.
Il aimait auprès d'eux vivre la paix et l'esprit. Il se lia d'amitié profonde avec les peuples bleus du désert. Il connaissait peu les Hommes et n'aspirait pas encore à leur mortalité. Il aimait sentir l'éternité et rêver, et combattre le monde.
Une nuit vint où il marchait pour rejoindre les siens. Il rêvait et sentait le monde en fermant les yeux. Son pied tomba dans la gueule brûlée d'un cadavre.
- Cela le brûla.
- L'être reconnut les éclats d'une lame brisée : Une lame des cousins noirs de sa race.
- Il se perdit.
Un soleil se leva, où ses pas le guidèrent vers les petits hommes bruns. Ils lui réapprirent la joie. Il comprit comment utiliser sa voix et sa musique.
Sa lyre chanta, traversant les terres. Les combattants le rencontrèrent. Les guerriers. Il se battit avec joie et riait sur eux, pour eux.
- Les ans passèrent. Il oublia les siens, et aimait se battre.
Il quitta les peuples guerriers. Un rêve lui était revenu. Il voulut connaître la mort.
- Un siècle passa t-il auprès des Hommes. Il apprit et vit beaucoup. Turbulents.
Il connut leurs charmes.
Il aima l'une d'elles et vécut auprès des grands qui l'aimaient. Il savait qu'il allait vers l'ombre, mais son mariage fut béni, et l'idée des siens lui revint.
- Il oublia la mort à ses côtés.
- Il n'eut pas le temps.
Deux enfants eut-il.
- Puis sa femme devint malade de l'esprit. Il voulait le bonheur.
- [list][list][list]Elle essaya de le tuer.
Elle échoua et se tua. Il fut envoyé en prison.
Ses enfants furent rejetés au loin.
Il fut condamné et on l'enferma. Il ne résista pas et connut le malheur. Il n'utilisa pas sa magie ni ses chants, il accepta le temps et voulut attendre la mort.
- Elle ne vint pas.
Les ans passèrent, une lumière noire se leva. Les prisons étaient pleines, il fallait de la place.
Ils durent construire leur propre navire. Petit et fragile.
- Un mage les jeta sur les eaux vers un continent de la mort. L'être ne résista pas.
Les hommes se tuèrent entre eux et ne moururent pas de faim car il y avait beaucoup de corps.
- Un mage les jeta sur les eaux vers un continent de la mort. L'être ne résista pas.
L'être eut faim et soigna les maladies des plus justes.
Sa magie leur fit traverser les tempêtes ; les montagnes de la terre émergèrent sur l'horizon,
- [list][list][list][list][list][list]Et une vague puissante l'engloutit vers les landes éternelles...