Bien le bonjour à vous voyageurs qui vous êtes égarés sur ces pages en quête d'histoire.
Tout d'abord laissez-moi me présenter:
Je suis une (sympathique?) femme bleue, "du peuple bleu" devrais-je dire! Maintenant je le vois, mais avant ce n'était pas le cas, ceci la suite vous le contera.
Tout d'abord sachez, voyageurs, que mon histoire ne provient que de mon infidèle mémoire, aussi je m'en vais raconter ce que je puis encore me rappeler.
Je ne sais pas où je naquis,
et une partie de mon enfance reste indéfinie.
Cependant, là où j'ai grandis
ne ressemble en rien au passé de mes amis.
Apprenez que j'ai perdu la mémoire,
et que je suis en quète de ma propre histoire.
Je me souviens vaguement
de la mort de mes deux parents.
Aventuriers des contrées gelées,
Contre une chimère blanche énervée,
Ils laissèrent leur unique fille perdue
Après s'être vaillamment défendus.
D'un enchantement merveilleux,
Et remerciant leurs talents précieux,
Ils dupèrent l'animal,
qui m'éleva tant bien que mal.
Voilà si mon peuple me semblait lointain,
mon histoire, mais un matin...
Les rêves de mes nuits m'apparaissaient soudain,
Néanmoins bien disctincts.
D'autres homme bleus?
Morbleu!
Ni une ni deux,
à ma mère adoptive je fis mes adieux!
Tels mes parents,
je me mis à explorer des jours durant.
Ô neige, que je t'aime,
toi qui tombe sans distinguer mes peines.
si tu savais comme je chéris
Tes beaux flocons partout répartis.
Ta vue chaque matin
me rend pleine d'entrain.
Comme pour mon passé,
Mes traces tu as effacées.
Vous l'avez deviné,
dans ces landes glacées,
je fus élevée.
Fin de la première partie.
( Soyez indulgent c'est mon premier RP et mes premiers posts sur un forum ! Merci d'avoir lu ! )
Dernière modification par yorwan le 27 sept. 2006, 23:18, modifié 1 fois.
Ô aventurier, qui, dans ces pages s'est égaré, T'avais-je seulement conté, Qu'à ma banale destinée, L'histoire de ces terres était liée ?
Dans le doute subjugant, Dans mon insouciance d'enfant, J'en ai oublié des détails flagrants, Et pour le moins des plus importants.
Du temps où je jouais encore Sur la banquise en ses bords, Mon esprit était très fort Et mon instinct d'or.
Les enfants du peuple voisin Étaient à l'époque joyeux et plein d'entrain. Or un matin, Ô funeste destin !
D'une similaire espèce, À ma sœur, issu de la maternelle grossesse, Une troupe monstrueuse aux pires bassesses Taillait les citadins en pièces.
Le clan des Chimères rouges, un nom Auquel une pensée, dans mon esprit, répond. Pourquoi, me direz-vous, une telle appellation ? Leur pelage, de sang, taché, faisait à tous forte impression.
Les moultes morts, Des citadins aux plus forts, Qu'importe pour ceux qui pouvaient, dès lors, D'un coup de patte, tuer sans remords.
La magnificente cité de Daa Gry, Autrefois si belle et maintenant ternie, N'avait fait que subir les assauts sans merci, De ces bêtes furieuses ravageant tout le pays.
Ça n'est qu'après avoir compté Les cadavres par milliers, Qu'un Galdur désemparé, Vint en Hulda, de l'aide, chercher.
Et c'est bien volontiers, Que ma maman et son conjoint adoré, Se mirent dans l'idée D'aider cette peuplade désemparée.
Respectant le courage De ce peuple, malgré le carnage, Les miens, brisant leur terrifiante image, Mirent en place une stratégie des plus sages.
Lorsque, comme chaque matin, Les monstres allaient à nouveau entonner leur refrain, Poussant les citadins Dans leurs retranchements lointains,
Je pris mon courage à deux mains et j'entonnais Un chant mélodieux mais loin d'être gai. La bataille rageait, Les combattants n'avaient que trop de plaies.
Ce ne fut qu'au soir, Que périt le dernier de ce clan, à l'histoire si noire. Ô tristesse, ô désespoir ! De peine, maman se laissa choir.
Son compagnon, Pourtant si mignon, De son corps gisant, il ne restait que des moignons. Il était, même avec moi, si bon.
Les larmes ont coulé, De chaudes larmes qui ne pouvaient geler. Et, tristement vainqueurs, il nous fallait rentrer, Chacun chez soi dans sa contrée.
La tristesse était immense, Mais ces diables d'êtres, jamais ne pensent, Si ça n'est qu'à se remplir la panse. Hulda fût traversée en tout sens.
Fatigué de guerroyer, Les galdurs avaient un temps laché l'épée. Et certains, sur nos terres, commençaient à s'installer. L'amitié rendait ça plus facile à avaler...
Cependant, la prospérité ne fut pas éternelle Et les vilains cherchèrent querelles. Il leur fallait tuer sur ces terres si belles, Nous, habitants originels.
Fatigués de leur soif sempiternelle de pouvoir, Les miens, altérés par leurs désirs si noirs, Se dressèrent contre leurs attaques sans espoir. Les corps bientôt vinrent tâcher la banquise, autrefois mirroir.
Ainsi, par ce triste conte de ma jeunesse la plus tendre, Vous comprendrez ce qui fait, mon cœur, fendre.
Permettez, Aventurier, Laisser mes larmes couler. Je n'ai point de secret dans mon passé, Mais cet écrit, pour ma gaieté, Me fût dur à divulguer.
Dernière modification par yorwan le 25 nov. 2009, 22:31, modifié 4 fois.
yorwan, fondatrice de la guilde ange, exploratrice du peuple bleu, et marchande.
Site de la gilde: http://gilde.ange.free.fr yorwan sur le site de la gilde
Est-ce que ce que tu as fait t'a donné une vie meilleure ?
Bleuit un moment, génée.
Puis, Yorwan reprend sa plume avec humilité.
Je...
Je vous remercie; ces quelques vers,
J'espère, auront atteints l'âme derrière l'arme,
Et que, prononcés, ces mots dans les airs,
Vous fassent aussi verser une larme.
Yorwan.
(La position convient, c'est mon histoire et celle des terres qui m'ont vues grandir avant d'être poésie.)
yorwan, fondatrice de la guilde ange, exploratrice du peuple bleu, et marchande.
Site de la gilde: http://gilde.ange.free.fr yorwan sur le site de la gilde
Est-ce que ce que tu as fait t'a donné une vie meilleure ?
Par un désir de retranscrire le passé, Je reprend la plume pour compléter, Ce vieil ouvrage où mon histoire est relatée.
Une génération est passée, Le temps n'a rien effacé. Je flane dans Trassian, enneigée, Découvre Dra Syn, émerveillée.
Un jour de mes discrêtes expéditions, Je vis un groupe agir avec déraison. Le retour des chasses de l'hiver, Avait trop fait couler d'alcool dans les verres.
De jeunes galdurs téméraires, Vinrent à tenter des exploits prépubères, Se jettant dans l'eau glaciale de la mer. La mort, ravie, serrait déjà ses serres.
Parvenant à les hisser sur le rivage, Ramène à ce peuple, ses enfants, à son image. Ils pensèrent, amers, au funeste carnage, Et oublièrent, un moment, leur rage.
Les imprudents étaient entre vie et mort, Tous s'inquiétaient de leur sort. Aucun ne succomba, ils étaient bien forts, Et le peuple, généreux, fut pris de remords.
On m'offrit l'éducation. Je m'initiais dès lors avec passion, À dévorer ces livres, présents à foison. S'écoulent alors, paisiblement, quelques saisons.
Avec ces amis différents, Rustres mais souvent amusants, Je découvrais mon premier amant. Qui succomba tragiquement.
Ma mère me voyant si peu, Oublia vite sa fille bleue. Appréciée des galdurs, je devins pour eux, Celle qui fut nommée la fille des cieux.
Je partais avec les hommes en chasse, Écoutant leurs légendes, je révasse. Je chante la mort des proies qui trépassent, Réconfortant l'âme de la Forêt qui menace.
Adolescente maintenant, Le Voyage m'attend. Car un rève troublant, Avait trahi ma quiétude d'enfant.
* Lève sa plume, réfléchit un moment, puis ferme l'ouvrage. *
yorwan, fondatrice de la guilde ange, exploratrice du peuple bleu, et marchande.
Site de la gilde: http://gilde.ange.free.fr yorwan sur le site de la gilde
Est-ce que ce que tu as fait t'a donné une vie meilleure ?