Si vous vous sentez faible, si vous avez peur, ne lisez pas.

Ici, l'on conte des chroniques relatives aux îlots centraux
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XargosT
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Si vous vous sentez faible, si vous avez peur, ne lisez pas.

Message par XargosT »

Bizarrement en lisant se texte à haute voix, vous parlez avec en voix très froide, dénué de sentiments, votre coeur s'accélère, vous avez très froid dans le dos.

Ses yeux s'ouvrent, il se réveille, il ne sait pourquoi mais durant ce jour il va changer la face des landes. Il se met à siffloter un air qui lui est bien connue, un air qui lui donne toujours des frissons, cet air, c'est l'hymne Sinan.
  • Qui profite des arrivants ?
    Qui veut voir la couleur du sang ?

    Un méchant Sinan !
Il a un troue de mémoire. C'est vrais se dit-il cela fait longtemps que je ne suis pas allé assister à la question*.
(hrp question= torture pour faire avouer les innocents.)

Heureusement, les deux dernières strophes, ses favorites, lui sont toujours en tête.
  • Qui payez-vous si chèrement,
    Pour épargner vos enfants ?

    Quatre méchants Sinans !

    Qui n'attaque pas par devant ?
    Qui vous mentira tout le temps ?

    Cinq méchants Sinans !
Il arrive dans la cuisine, rien n'est près. Il note dans un coin trouver une manante. Par flemme de se preparer quelque chose à manger, il se prive de petit déjeuner. Il s'approche de la fenêtre et regarde ses gueux déjà au travail. Les braves imbéciles.

Il a aujourd'hui rendez-vous avec le chef de la gilde la plus "puissante" des landes, pour l'informer de l'avancement de la création de la sienne.

Il s'habille, se prépare et, avant de partir, se regarde une dernière fois dans la glace. Il se trouve bien foncé, quelque chose doit mal aller.

A l'approche de la demeure de son futur ennemi, des soldats de celui-ci le saluent.
  • -Bonjour XargosT comment vas-tu ?
    -Moi fort bien, je crains malheureusement que ce ne soit pas votre cas dans quelques heures.
    -Quoi ?
    -non rien je parlais tout seul.
    Ils ne se doutent encore de rien les imbéciles.
En entrant, il croise Angelo, et lui lance un regard d'une noirceur infinie.
Angelo tourne la tête puis reste immobile. XargosT poursuit son chemin et arrive dans la salle de son rendez-vous.

Vous êtes en retard! lui proclame une voix grave derrière lui.
Ouai et si t'es pas content c'est pareil répondit-il en s'écrasant dans un canapé.
Le maître resta bloquer pendant une vingtaine de secondes par la réplique XargosT qui d'ailleurs repris de plus belle: Et bien alors parle ! et qu'on nous apporte à boire. Le maître tenta de reprendre le dessus mais... c'était trop tard et tout deux le savaient. XargosT avait à présent contrôle de la conversation et commença :
Et qu'on nous apporte à manger aussi, j'ai faim, oui, j'ai pas mangé ce matin parce que... bon reprenons.
Si je suis venus ici perdre ma mâtiner (j'avais quelques lapidations de prévues 4 je crois bien à non 3, un n'a pas survécu à l'interrogatoire enfin passons) c'est pour te parler il prend une poigné de raisins qu'il fourre dans sa bouche et, continue de parler la bouche plaine sous les yeux grand ouverts du maître, stupéfait par ce qu'il observe de ma futchure gilde. Votre quoi ? Ma future gilde, t'es sourde ou quoi ?
Oui, le temps de votre domination est finit, voici venue le temps de la notre. Voici d'ailleurs notre nouvelle objectif : dominer les landes dans tous les domaines par tous les moyens. Mais attendez, que racontez vous. On ne domine pas les landes et on ne veut pas la guerre.
Je suis pourtant claire et tu as très bien compris. On ne vous oblige pas à la guerre, si vous vous rallier à ma cause, toi et tes membres, si vous vous suicidé tous un par un, il n'y aura pas la guerre.
Vous ne nous laissez guère le choix. Nous nous battrons. Laissez moi vous poser une question. Je t'écoute. Vous avez toujours été avec nous, vous m'aviez même demandé conseil quand vous étiez jeune... XargosT souris et continue: Pas d'autre questions ? Si. Pourquoi ? Pourquoi tout ça ? que voulez vous ? que représentez vous ? que valez vous ?
XargosT se lève et proclame:
-Je pèse l'homme jeune, je pèse la volupté de vivre et la méfiance de la vie. Et vous ?
le maître se lève à son tour
-Je pèse l'homme adulte, je pèse la confiance de vivre, l'élan vers ce qui est juste et naturel.
-Je pèse la chasse, le courage, la fidélité et l'amour.
-Je pèse tout un peuple de paysans débonnaires, d'artisans laborieux, de milliers de charrues, de métiers à tisser, et devant vous, tous ces poids me paraissent-ils tout à coup si légers!
-Je pèse ce que pèse cet air incorruptible et impitoyable sur la côte et sur l'archipel.
-Je...
-je pèse la bataille sanglante au milieu de mes hommes et vous, où étiez vous pendant que les vôtres mourraient ? Où ?
-Je...
-Le privilège des grands, c'est de voir les catastrophes d'une terrasse.
Là je vois l'officier! Braves devant l'ennemi, lâche devant la guerre! c'est la devise des vrais généraux!

XargosT s'apprête à sortir, mais, il s'arrête, se bloque, se retourne doucement, relève la tête et prononce d'une voix calme:
Je pèse la paix, et je pèse la guerre pour l'obtenir.


XargosT sort


Vous relevez la tête du parchemin le sang glacé, vous avez très froid dans le dos. Vous voulez relire mais vous n'y arrivez pas. C'est la fin d'un règne, le début d'une nouvelle ère.


...et ce n'est que le commencement...
Dernière modification par XargosT le 08 févr. 2007, 16:28, modifié 2 fois.
Essayez de laisser ce monde un peu meilleur qu'il ne l'était quand vous y êtes venus et quand l'heure de la mort approchera, vous pourrez mourir heureux en pensant que vous n'avez pas perdu votre temps et que vous avez fait « de votre mieux ».

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XargosT
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Message par XargosT »

Coécrit par Jean Girodoux
Essayez de laisser ce monde un peu meilleur qu'il ne l'était quand vous y êtes venus et quand l'heure de la mort approchera, vous pourrez mourir heureux en pensant que vous n'avez pas perdu votre temps et que vous avez fait « de votre mieux ».

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