Le grand Sir Ivar et le combat de Luminea

[Thar_varth]

Il est tant pour moi, l'âge avançant de vous parler un peu de l'histoire du très grand Sir Ivar, tel que son histoire me fut comptée par lui même il y a de cela quelques Fingeliens avant que ma mémoire ne me joue des tours et risques d'oublier des passages. Je vous souhaite donc bonne lecture de l'histoire de sa vie, où du moins de ce qu'il a bien voulut me dire et me montrer dans son esprit. Les mots dénatures les faits, et ne suis que piètre conteur, pour vous raconter tant de faits si honorables...

Oncques ne vit plus brave combattant depuis des fingeliens. En effet, Sir Ivar Grand Maître de l’Ordre des Templiers de Luminea est et restera dans toutes les mémoires.

Cet Eldorien naquit dans la douce ville de Luminea en plein cœur du chaos environnant entretenu par les Landes. Attaque sur attaque, des hordes orcs de toutes sortes dévalant les montagnes du nord, sortant des cavernes les plus sombres et reculée. De l’est, trolls et ogres par centaines harcelaient les murailles de la ville espérant faire une brèche dans les défenses de cette ville construite par une alliance de peuple croyant en l’avenir des rêves du très sain Fingel. De l’Ouest, la défense n’était pas plus reposante, des démons par petits groupes venaient tuer les pauvres habitants venant s’approvisionner en nourriture et armes envoyés de toute part par le fleuve. Mais si cela occupait déjà nombre de guerriers, le pire était aux portes sud de la cité où maintes chimériens de toutes espèces venaient par vagues successives toujours renouvelés charger la porte pour tenter une percée.

Une enfance donc, loin des plus heureuse, sont premier jouet offert fut une fronde car l’on peut la manier dés le très jeune âge… On apprend vite aux enfants à viser les points sensibles des gobelins peu protégés du haut des remparts. Le jeu des cours de récréation à l’école dirons nous…

La ville fut réorganisée pour se défendre au mieux. Les hommes bleus au centre, les plus sages d’entre eux, enseignant aux jeunes les préceptes utiles en tant de guerre, les plus grand mage travaillant à maintenir les défenses magiques de la cité. L’on vit apparaître les premiers guerriers Bleu. Point puissant par leur maniement des armes conventionnelles mais dont la voix tuait à coup sûr ou rendait certains fou de rage tuant leur propres congénères.

Un Maître forgeron enseignait les base de son art à de jeunes apprentis pour renouveler les armes brisées lors des assauts ou lorsque les hordes impies tentant d’escalader les murailles était renvoyés au sol. Celui de la jeunesse d’Ivar se nommait Gurdamar, fier nain aux bras puissants. Ivar aimait lors de ses courts moments de repos s’asseoir dans un coin de la forge. Les allers et venues incessant des mineurs et le bruit cadencé des coups de marteaux sur les enclumes l’apaisaient par oppositions aux cris de douleurs des blessés ou des hurlements effrayants des hordes d’assaillants.

Il faut avouer qu’en ce temps là les différences de peuples étaient une force pour les défenseurs, chacun apportait ce qu’il pouvait. Un haut conseil permettait d’utiliser au mieux les capacités de chacun pour une entraide efficace.

Ainsi ce passa les premières années de la vie d’Ivar. Il ne vit que peu ses parents, sa mère fut tuée lors d’un ravitaillement sur le fleuve alors qu’il ne marchait pas encore, son père capitaine des forces armées mourut lors d’une sortie avec son unité tué par un chimerien des bois. Non sans en avoir tué de ses propres mains trois alors qu’il se retrouvé encerclé loin de son unité, protégeant la retraite de ses hommes.

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Arrivé à l’âge dit adulte (lorsque l’enfant a tué 50 gobelins à la fronde et est capable de porter une épée), celui-ci commença son entraînement guerrier. Fier comme tous les jeunes de cet âge, il arriva à l’entraînement avec sa belle épée toute neuve. Quel fut son désarroi lorsque le Maître d’arme nommé Mimtraet, Galdur vétéran ayant tué nombre d’ennemis, lui dit quelque chose du genre : « va donc poser l’jouet avec les autres à l’coin du mur le p’tiot »

En effet, avant de passer aux armes, il faut apprendre à se battre, l’école galdur est dure, à mains nues, les notes sont faciles à attribuer, on compte le nombre de bleus à la fin de la journée…

Ainsi Ivar appris à encaisser les coups et taper là où ça fait mal, un guerrier désarmé bien formé sortie de cette école restait un guerrier dangereux…

Puis vint le temps de changer de maître d’arme et passer à l’épée. Ivar ayant grandi et possédant une musculature dévellopé arrivant devant le maître d’arme Elfe nommé Findalowën. Il apprit dés les première leçon que la force pur était un atout non négligeable tout comme l’endurance, mais la précision et l’agilité sont aussi à ne pas négliger…

Il devint assez vite un combattant digne des plus grands de son âge, il apprenait vite, c’est vrai que vouloir venger ses parents donne un petit plus pour la motivation…

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La ville étant en position de siège, le conseil à décider de ne pas augmenter le nombre de combattant et ne pas envoyer les jeunes à l’assaut. Ceci permettant d’augmenter la durée de vie moyenne des habitant et de laisser le temps aux jeunes d’apprendre et s’entraîner. Ce fut une des décisions les plus dures à faire accepter notamment aux Galdurs…

Ainsi Sire Ivar, enfin le jeune Ivar à cette époque, passait une bonne partie de ça journée à l’entraînement, sans oublié les heures d’études avec Thar Galeth l’homme bleu et Parlack le Kultar. Comme avait coutume de dire Galeth, la force de l’esprit est bien plus puissante que celle des armes. Ainsi, Ivar appris à hypnotiser les ennemis voir même les retourner contre leurs alliés comme l’invocation de créature même si il n’était pas très doué dans ces domaines. L’hypnose et l’invocation à tendance à mieux fonctionner chez les hommes bleus et la nécromancie chez les Sinans, peut être dû au gènes… Quant aux arcanes magiques Kultarde se fut une catastrophe, il fut interdit de cours lorsque voulant allumer une bougie par l’esprit, il ouvrit la grande porte de la cité…

Son potentiel guerrier plus que prometteur le fit inviter au temple. On lui proposa d’entrer novice Templier. Il fut touché par cet honneur et appris très vite le prix à payer, un dévouement entire pour le combat contre les Landes. Son entraînement intensif commença.

Il dura deux ans pendant lesquels il ne sorti pas du temple. Il fut ensuite reçu par le conseil Templiers ou il fut intronisé et reçu son premier équipement…

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Ainsi intronisé Templier, il eut le droit à de nouvelles salles du temple. Bien évidement des salles d’entraînement pas de détente. Des Templiers s’entraînaient à l’invocation ainsi les chevaliers s’entraînaient à tuer les invocations. Pendant ce temps d’autres plus habiles à la magie soignaient les chevaliers tout en lançant des sorts offensifs sur les créatures.

Cette ensemble de Templiers formait ce que l’on appelle une fratrie, chacun étant utile et indispensable que ce soit à l’entraînement comme en combat réel contre les créatures des Landes. Tous unis à la vie à la mort. Ils ne se quittaient quasiment jamais. La fratrie de Sire Ivar comprenaient : Un nécromancien Sinan nommé Arlon, un invocateur Homme Bleu nommé Sarth Tyrlath, un mage Kultar offensif nommé Mirmoé, un soigneur Homme Bleu nommé Thys Talmir et un ensemble de chevalier Elfes, Galdurs, Nains et Eldorians… Une Fratrie de dix sept personnes de combats comme toutes les fratries du Temple, il fallait ajouter à ceci un Expert en potion Galdur, un Maître forgerons Nain, et apprenti artisan Homme Bleu pour obtenir l’ensemble de la fratrie. Celle-ci se nomma « Espoir de Fingel » en hommage au créateur des Templiers.

Ainsi après encore un an d’entraînement intensif ayant pour but en outre de s’affiner chacun dans son domaine, d’apprendre les réflexes de chacun de ses frères d’armes en combat et une coordination exemplaire.

Cette méthode d’organisation peut paraître individualiste mais sachez que durant ces Fingeliens de combats, preuve a été faite de l’efficacité de ces tactiques guerrière face à des ennemis en surnombre mais d’une simplicité intellectuelle.

Dans une fratrie tout le monde est à égalité que se soit un chevalier ou un fabricant de potions, cependant celui qui dirige le groupe lors d’intervention se doit d’être un membre de combat sur le terrain. Celui-ci n’est pas imposé par l’Ordre ni élu pour ses origines ou autre, seulement par le cœur des membres. Ainsi toute Fratrie qui n’arrive pas à choisir à l’unanimité son dirigeant ne partait pas au combat, au bout d’un certain temps sans décision la fratrie était dissoute pour en former d’autres. L’importance de la foi en son dirigent est importante, la confiance n’existe pas, une fratrie est un tout, si l’un meurt vous vous sentez mutilé comme si on vous avait amputé d’un bras. Il est difficile en cas de perte d’accepter un nouveau membre, bien souvent, une fratrie se bat jusqu’à la mort, quand quelques uns tombent ils continuent diminués, si trop tombent ils deviennent comme berserk et se battent ensemble jusqu’à la mort. Un énorme cris de rage se fait entendre sur le champ de bataille, les cloches du Temple se mettent à sonner à tout rompre en hommage à la fratrie qui se battra jusqu’à la mort.