La jeune Elfe Sathia

Ici, l'on conte des chroniques relatives aux îlots centraux
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Sathia
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La jeune Elfe Sathia

Message par Sathia »

La jeune Sathia regarde son père travailler la terre, simple potier il veille sur elle depuis de nombreuses années Elfiques. Ces yeux or et argent le regarde avec amour, pour garder en elle ce souvenir.

Les étoiles fulgurent depuis la mer enténébrée,
Les cavernes de corail et de perles,
Et la nuit brûle d’un rouge désir
Pour les reins d’une jeune fille dorée.


Ce souvenir qu’elle veux emporté avec elle sur le navire, ce navire qui l’emportera loin des siens. Le baluchon est prêt, elle emportera rien, juste quelques vêtements et un peu d’eau claire pour ce voyage sans retour.

Tu as laissé ta ceinture sur la plage
Et tu t’éloignes du rivage palpitant,
Et les flots ardents s’élancent vers tes parties secrètes
Qui n’ont jamais connu la main d’un amant.


La dernière étreinte, les derniers baisés paternels, un dernier regard et elle franchie le seuil. Des larmes coulent sur ça peau nacrée, mais il faut être forte et avancer encore.

Les flots ardents baignent tes jambes galbées,
Que leur doigts subtils écartent,
Et la mer qui se trouve entre tes cuisses
Est le cœur du rouge cœur de la Nuit.


Beaucoup lui disent qu’elle ressemble à ça mère à son age, le même regard perdu dans les songes du passé, les mêmes cheveux ondulant au grés de la brise marine. Elle aurait tant voulue lui dire une dernière fois qu’elle l’aimait.

Dans les jours à venir et dans les nuits à venir,
Et durant les jours et lui nuits qui seront,
Un bébé tu tiendras contre ton sein doré
Et une berceuse tu fredonneras.


Le chemin mène au bateau et ce poing sur le cœur qui la serre fort, si fort. Pourquoi la mer à telle un tel pouvoir sur elle ? ce n’est qu’un voyage, un voyage de plus, mais plus loin cette fois. Vers Trepont et les nouveaux colon.

Un bébé au cri de mouette cinglée par le vent
Qui grandira et deviendra une belle jeune fille
Aux yeux étrangement froid comme la mer qui gît
Dans les cavernes de corail et de perle.


Là bas que ce passera t’il ? Elle a réfléchie longtemps au pouvoir qu’elle exerce sur les garçons, comment pourra t’elle rester seule, elle qui ne supporte pas être ignorée. Comment aidé et qui aidé, sûrement tout le monde, tous ceux qui le désireront.

Son âme ressemblera à un vent de l’océan,
Sans repos seront ses pas,
Et elle fera partie du rouge cœur de la Nuit
Et du cœur de la mer qui bat.


Les cotes approchent, maintenant dévoilés à ça vue elle regarde ces anciens rivages. Qu’avait dit l’oracle du village quant un soir d’automne, l’ancienne lui avait raconter une histoire étrange comme à ça mère. Une histoire de mer, une histoire de lune, ces souvenirs s’effacent au fur et à mesure que le bateau approche.

Et l’homme qui dort auprès de toi la nuit,
Il n’est pas le père de ta fille ;
Car elle est l’enfant d’une vorace Nuit
Et le cœur du désir de la mer.


Il est temps de posé les pieds sur cette île et de parcourir ce monde afin d’y apporté le peu de savoir qu’elle possède. Apprendre à connaître les autres, apprendre à ce faire des amis, faire qu’ensemble l’ancien monde retrouve ça gloire d’antan.

Sathia avance maintenant en ces contrés où règne la fureur des landes.

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Sathia
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Message par Sathia »

Les voix évocatrices de souvenirs

Ealyae s’avance, jeune prêtresse elfique, sur les rivages de ces songes, elle va le rejoindre une nouvelle fois. Debout devant l’océan noir, il tend ces bras vers elle, encapuchonné et vêtue d’argent il brille de mille éclats étoilés.

Les ombres noires et aveugles tendent des bras inhumains
Pour me saisir et m’attirer à nouveau vers les ténèbres ;
Le lugubre vent de la nuit suggère des maux sans nom,


Il l’attends, sur elle Il a jeté son dévolu morbide. Une prêtresse jeune et pure pour enfanté ces noirs desseins. Cela fait maintenant deux ans que chaque nuit il la rejoint, il a le temps, l’immortalité amène la patience.

Et vers le bas de la colline enténébrée un vague refrain
Apporte des spectres à demi oubliés pour hanter mon âme,
Tel le hennissement lointain du poulain du cauchemar.


Une nuit blafarde d’un soir d’automne, l’Oracle Elfe tremble de froid et de peur, elle le ressent maintenant, elle chancelle à l’écoute des courants de l’air maléfique palpables. Elle essaye de ce lever pour les alerter du Mal qui rôde et pose un genoux à terre, épuisée et somnolente. Les brumes mentales avancent implacables.

Mais laissez-moi fixer mes yeux ombrés par des fantômes
Sur les étoiles – points blêmes de lumière argentée –
Voici la frontière – ici se trouve la raison –
Là bas, visions et griffons, le Néant et la Nuit.


- « Lève toi douce et succulente Ealyae ! Lève toi et rejoints moi sur les rivages de la mer enténébrée. Viens, viens à moi ! maintenant !
Ces pas sur le sable ne laissent pas de marques et seule sa ceinture tombée devant le ressac témoigne de son passage ici.

Arrière, rouge spectres, arrière, et cessez de me torturer !
Disparaissez loups de l’enfer ! Oh Illutavar, mon cœur palpite ;
La nuit devient féroce et aveugle et rouge et brûlante,
Et toujours plus proche bat un tambour sinistre et obsédant.


- « Tu porteras mon enfant, je t’ai choisie pour la pureté de ton âme et la douceur de ta peau. Douce Ealyae, déjà Il t’a abandonné ne l’appel pas, tu es et serras toujours mienne. Laisse toi aller aux désirs et abandonne-toi à moi.

Je ne regardai pas vers les ténèbres – Non !
Les étoiles accrocheront et retiendront mon regard éperdu –
Pourtant même dans les étoiles grandissent de noires visions,
Et des dragons se tordent aux yeux d’airain et de braise.


- « Je suis tienne, mon corps s’abandonne et s’offre à toi mon aimé à jamais.
La froide lune regarde, amusée, le moment où fusionne les corps. L’âme vit à présent en son ventre. Ealyae ce réveil ce matin là, allongée sur le sable dorée, des songes brumeux en tête.


Oh Dieux qui me frappez de cécité par votre malédiction,
Et me laissez voir les formes abominables derrière
Tous les voiles du Dehors qui recouvrent l’univers,
Les odieux sortilèges démoniaques qui emprisonnent et aveuglent,
Puisque même les étoiles sont nocives, impures et funestes,
Laissez-moi me gorger tout mon soûl des rêves-souvenir de l’enfer.


Allongée sur le lit, Sathia rêve et s’agite, un râle, une phrase embrouillée.
-« Mère, qu’as tu fait ...

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Sathia
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Message par Sathia »

Une vie s'endore

Les torches brillent sur la plage et les chants rythment le cœur de la mer. Elles sont venues des profondes forêts et des vals ensoleillés, drapées de blanc et d’argent, elles se tiennent sur la plage, en cercle autour d’Ealyae proche de la délivrance..
Les oracles et les prêtresses ont répondues à l’appel pour combattre une nouvelle fois l’obscurité et endormir l’engeance maléfique.


I lúme utúlie,
A tirno Silmarillion,
Tienna narwa
No rocco néca,
Yan i esse ná Qualme, -
Wilie haiyave

L’heure est venue,
Ô garde de Silmarils
Sur la route embrasée
Sur un cheval pâle,
Du nom de Mort –
De s’envoler au loin


Deux jours plus tôt, le cortège silencieux des hautes dignitaires Elfique a rejoins le village. Les chants de bienvenue sont écourtés, l’Enfante avance à la lumière et le rituel secret doit être fait. Parfois un necro-sorcier solitaire, banni de sa citée souterraine par une Matriarche prudente, prenait possession de l’esprit d’une Haut Elfe. L’enfant conçu pendant ce viol pouvait ce révéler néfaste pour le village et le peuple. Alors depuis des siècles un puissant rituel endormait la coté obscure de l’enfant, le laissant profondément enfouit, allant jusqu'à éliminer la couleur sombre de la peau. Ne laissant apparaître aucun indice sur sa parenté maléfique.

Númenna Wisto,
Ardallo melima.
Vainolelya unqua
Ar macilya rusta
Loráva nenessen
I caituvar nalle.

A l’ouest du Ciel
Depuis Arda aimée
Ton fourreau vide
Et ton épée brisée
Dormira dans les eaux
Qui couvriront la vallée


L’oracle du village sut huit mois plus tôt, elle remarqua les changements subtiles de la jeune prêtresse Ealyae, elle était enceinte et elle devait agir au plus vite. Appelant les plus habiles archers et les mages des villages alentours, ils allèrent à la plage. La magie révélatrice dissipa la brume mentale et l’entré de la sombre caverne apparue à leur yeux quant le combat mental fut remporté à dix contre un. Projeté contre la paroi de la caverne lorsque l’orbe éclatât sous l’effet du contre sort, IL comprit que le combat était perdu.

Ve laurea anna,
Hroalya racina
Antalye nóren
Sa varyane li.
Ná carna nilmonen
Tyarda avatyarima,

Comme un cadeau d’or
Ton corps brisé
Tu donnes au pays
Que tu protégeas
Est fait par des amis
Fait impossible


Ealyae chante la délivrance, le chant ancien accompagne l’enfant à la lumière en laissant la douleur s’estomper, elle ressent le bonheur de l’instant. Les anciennes observent, aidant de leurs chants la jeune prêtresse, mais certaines ressentent un malaise. Le bébé résiste, refusant de ça propre volonté de sortir. Les chants alors s’intensifient et Elle est porté à la lumière.
Son premier crie, petite fille au teint sombre et maculé du sang de ça mère, est tout de suite étouffé par le rituel. Les anciennes ne lui laisse pas le temps de garder le souvenir de ce premier instant de vie.


An nar cotumor qualini,
Naina, Valariande,
An i calwo ná firin,
Ar elenu vinye

Parce que morts sont les ennemis
Pleure, Bélériand
Parce que le héros est mort
Et deux nouvelles étoiles



-« Sathia, ne va pas trop loin !
-« Non mère, je ne vais qu’à la plage, je reviens pour manger.
La jeune elfe Sathia, claire de peau, cours en riant dans le village vers la mer qui l’attire.
L’oracle la regarde partir, souriant en regardant l’ex-prêtresse Ealyae.
-« Nous nous devons de combattre l’obscurité, même si pour cela nous endormons une vie contre ça volonté.
Ealyae baisse les yeux et réponds à l’oracle
-« Elle a déjà 20 ans et me pose toujours les mêmes questions sur son père. Son esprit est puissant et IL n’a pas était tuer le soir de l’attaque. J’ai peur qu’il est gardé une emprise sur elle.
-« Non ! personne ne se réveille, et ne c’est jamais réveillé. N’ai aucune crainte, il faudrait que ce soit – n’osant pas dire le nom maudit – mais nos espions nous ont signalé qu’il fut tuer lorsque il combattit les cinq Matriarches de la citée noire, personne n’est ressorti vivant de ce combat. La cité fût entièrement détruite.


Úsiluvar eldain.
Nán i Raice na cuine.

Ne brilleront pas pour les Elfes
Mais le Mal est vivant


[info]L’auteur de Tirno Silmarillion est Arandil Elenion. Arandil fut la gagnante de premier prix du Troisième Prix de Poésie en Langue Elfique en 1999.[/info]

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Sathia
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Message par Sathia »

Vision de ma soeur Polgarath, Haute pretresse de Lith et de Kalaack son mâle.

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Il fût un temps où la lignée des Sombres Elfes n'était pas dénaturé par une morale puritaine et absurde.

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Polgarath
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Message par Polgarath »

Merci!
:)
Polgarath a cessée d'exister dans les landes le 15 avril 2013.
Un grand merci à l'équipe pour les 7 années de Bonheur procuré par ce jeu.
Un grand merci aux amis HRP; aux elfes noirs; à Sathia.
Polgarath D'Arachna Magma.
Haute pretresse Noire.
Porte étandard des Patrouilleurs.
Nécromancienne.

Mère adoptive de Jhanniss D'Arachna Magma.

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Sathia
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Message par Sathia »

Matriarche d’un peuple déchiré par des querelles intestines prématurées. Que te reste il a faire maintenant que tous sont parti ? Loki, transformé par la puissance de Lith est devenus celui qui aurait du être mon favori. Zamaah .. tu m’a trahis, cette blessure saigne encore en moi, au plus profond de mon cœur sombre.

Le souffle de la magie emporte le rocher
à l’endroit où le ciel ouvre des portes d’amour


Que sont ils devenus. Ashram mon ami, qui fût traqué par la milice et empoisonné par les pâles pour finir envoyer en Archeron. Cette milice barbare et sanguinaire qui n’est que l’instrument d’un dictateur n’hésita pas un instant à tuer en terre d’accueil des elfes noires désarmées venu te secourir. Mon cœur sombre saigne encore de tout ce que nous n’avons pu construire ensemble.

Rouler avancer
au milieu de tout ce sable soulevé par le vent


Notre peuple était crains de tous, nos mâles puissants et nos sortilèges inégalés .. que deviens-tu « Maître Nain » Bagalad ? Fier Nain, je souri encore de nos rencontres, de tes sombres paroles envers ma personne, mon plus « proche » ennemie.. Mon sourire s’estompe de ne plus te croiser. Le temps efface des mémoires les actes d’antan.

poussant toutes formes existantes
à rencontrer la couleur d’une si belle fleur


Il est temps de me retirer et de laisser la place libre à ma sœur Polgarath, je ne lui laisse pas le plaisir de me succéder dans des circonstances « normales » pour nous, je reste maléfique jusqu’au bout, tu n’auras pas le plaisir de passer le rituel de succession. Une place donnée et non-acquise. Ma sœur, mon cœur sombre saigne encore de te faire souffrir une fois de plus, mais j’aime ressentir ton désir ardent de porter notre peuple vers ça gloire passé.

La rose : couleur de la vie
qui se confond avec un ciel illuminé


Je m’enfonce dans ces cavernes qui devaient être notre, je devais les offrir à mon peuple, ils devaient les gagner en tuant tout les villageois, un projet endormis qui s’éveillera une nuit prochaine, comme s’éveilla mon peuple. Les malédictions ont la peau dur et l’éternité pour s’accomplir.

par le bonheur d’un rocher
qui se laisse emporter
par une beauté surnaturelle


Dort Eldorians, Nains, Pâles Elfes, Kultars. Mes cauchemars suivront vos nuits comme l’obscurité qui descends inexorablement sur les landes. Ma mémoire est tenace et sombres sont mes rêves pour votre avenir.

N’est point morte celle qui dort.

--------------------------------
Poème de David Le Bivic

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Sathia
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Message par Sathia »

L’éveil, la loi, le devoir.

Tu ressorts de l’Ombre, tu observes ces choses grouillantes et rampantes qui ce pressentent devant toi, de simples créatures dépourvu de la moindre substance d’avenir.
Tu te redresses et tu contemples ces mouvances qui ne mènent nul part, qui tourbillonnent au grès de la Destinée capricieuse et joueuse.
Tu es l’éveil, le réveil.

Alors de la force de ta volonté tu construis contre les plaintes et l’incompréhension, tu construis l’avenir du peuple sombre.
Ils sont braves et fiers, certains de simples remous sans importances, d’autres destinés à suivre le grand chemin.
Tu es la Loi, tu es le Choix, le But.

Prends la main tendu vers la tienne, et accompagne les enfants ouvrant les yeux pour la premier fois, prends soins d’eux, donne leur ce que tu es. Le devoir inébranlable de faire ce qu’Elles ont fait avant toi. Construire pour qu’ils puissent mieux détruire et recommencer le cycle.
Tu es la Substance, tu es la Matière, le Flux.

La mort viendra te prendre à ton tour, une lame en plein cœur, pour nourrir l’avenir de ta magie.
Le cycle reprendra, destruction construction, l’éveil d’une suite, d’un autre chemin.
Garde inflexible ta volonté, soit la lumière froide et cruelle. Soit toi-même ma Sœur.
Tu es Matriarche.

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Sathia
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Message par Sathia »

Les Oracles

Au fond d’une obscure grotte, pour ne pas changer aux bonnes habitudes, elle contemple le Livre qu’elle est en train d’écrire. Les secrets du passé, du présent et de l’avenir.

Il existe plusieurs méthode pour la divination dont plusieurs sont contestés, la lecture dans les vicaires, dans le lie de vin, dans les nuages ou sur le rictus d’un mort. Mais certaines ont apporté des réponses étranges. Alors j'adapte les anciennes croyances, j'ajoute un soupçon de lucide vision des faits et une larme de magie noire.
La magie noire permet de faire le rituel, d’embellir les choses, de les rendre plus théâtral. Mais au fond, cella n’apporte pas grand chose au sorcier ou à la sorcière pratiquant l’Art, cella permet juste aux gents de modeste savoir de croire que c’est important.

Amusée par ça réflexion, elle allume la bougie noire devant elle et lance cette incantation.

- « Obscurité, souffrance, sang et mort. Ouvrez la porte cachée et clause du temps !

L’important est la judicieuse utilisation des essences. La petite bourse sur la table contient tout ce qu’il faut pour s’assuré une transe digne du vol du roi des oiseaux. La transe, cette état intermédiaire entre la réalité et la vision, le moment où les choses du réels se brouilles et vacille. Toutes personnes n’ayant le pied « marin » ce voie, à coup sur, prit d’une profonde nausée et renvoie son précédant déjeuner à la Terre dont il fût issus.

C’est le corps et l’esprit saturé d’essences que Sathia démarre ces Oracles pour elle même.

Il faudrait détailler les années puisque les mois apportent un poids d’importance dans les variations, mais cella sera fait une autre fois.

« Le passé, au sens large, L’année 360 !
Je visualise le thème global associé au nombre, correspondant au symbole. Le symbole des compagnons et le symbole de la maigre récolte

« L’année fût celle des rencontres et des départs mais celle-ci n’apporta pas les résultats espérés.
« Il est vrais que ce fût le cas pour moi.

Un oracle peu il montré le passé ? c’est toujours très délicat. Le passé est connu, pour ceux qui s’y intéresse, ces oracles peuvent facilement trouver des sens contraire à ce qui c’est réellement passé. La justesse des oracles dépends principalement de la croyance que l’ont y porte et de la qualification de celle qui le donne. Alors passons à des oracle sur le futur, cella emmène une vision tout à fait différente sur la Nature des événement qui nous attendent.

Le 4ème siècle est celui des compagnons.
Cela s’averre exact, nombreux sont les aventuriers venus rejoindre ces terres hostiles pour y faire fortune ou tout simplement par désir d’aventure et nombreux sont ceux qui sont partis.

Le 5ème siècle sera celui de l’Entreprise.
Siècle intéressant au premier abord, il viendra enfin le temps où les peuples vont ce décider à entreprendre des actions constructive pour leur avenir. Il reste a affiner ce siècle pour en ressentir les moindre fluctuation dans ça trame. Mais il sera ainsi.

Le 6ème Siècle sera celui de la négligence.
Tout chose qui est installé depuis longtemps ce doit d’être entretenue, ce siècle montrera que tout à chacun vivra sur les acquis des anciens. Négligeant ce qui fût construit, ce siècles emmènera plus de pertes que des créations.

Le 7ème siècle sera celui de la réussite.
Voilà qui emmène un espoir, une clarté au bout du tunnel. La réussite, mais la réussite de quoi et la réussite pour qui ? Une chose est sur la Réussite sera le principal moteur de ce siècle.

Le 8ème siècle sera celui du jugement.
Chaque action amène une réaction, si la réussite précédente emmène la joie, le jugement de ce siècle peut, si il est mal interprété, amener la fin ou le commencement. Ce siècle sera une période charnière qui emmènera le siècle suivant.

Le 9ème siècle sera celui de la difficulté.
Que dire, le jugement emmène la difficulté. Cela peut être intéressant suivant qui endure cette difficulté, mais dans l’ensemble ce ne sera pas un siècle facile.

Je pourrais continuer longtemps comme cela, mais connaître la trame global de notre avenir peu amener certains à baisser les bras et à arrêter, ne désirant pas surmonter les difficultés qu’ils rencontreront. Alors je vais arrêt là sur les Oracles de nos siècle futurs.

Sathia referme le livre, le range dans ça bibliothèque et retourne méditer sur la trame du temps.

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Sathia
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Message par Sathia »

Les Oracles (partie II)
Trouve l’art et la manière viendra à toi.

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Quant je regarde la première, au dessus d’Elle, je distingue Tout et la deuxième son Assistant me montre celle du bas qui est La Terre. A ca gauche La Force me lance plus loin pour y rencontré le Désir au coté de la Tempête. Je remonte alors en haut pour mon Contentement de voir à ces coté Les Dieux.
On reprends le tour, en dessous, en Sueur je contemple les Vagues, elles descendent et au dessus de la Terre, tourne à Gauche et le Labeur t’attends.
Saute par dessus son corps et tu verras l’espace Différend et Défraîchi. Au dessus Il n’y à rien pour beaucoup de ceux qui ne peuvent comprendre.
Tu tournes encore Facilement près d’Elle et simplement en bas seront Les compagnons concentrés sur leur Entreprise.
Sautant une dernière fois, Négligemment vient la Réussite et au dessus il t’attends, Le jugement et la Difficulté de ne pas aller en son centre et y trouver Le Néant.

Ainsi tourne les symboles et tu y places les nombres qui le désire dans l’ordre qui sont les leurs, Ceux du Temps.
On y trouvera alors sur le premier cercle:
1, 2, 3, 4, 5, 7, 8, 9
Sur le second :
10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80
Sur le plus proche d’Elle :
100, 200, 300, 400, 500, 600, 700, 800
Son corps porte le 6, le 90 et le 900

Tu peux aussi demander à l’instant sur commande de dés, cinq il te faudra et ils t’indiqueront le symbole, alors dans le même ordre tu les place et tu y voie :
Sur le premier cercle :
29, 28, 28 et 27, 27 et 26, 26 et 25, 24, 23, 22
Sur le second :
21, 20, 19, 18, 17, 16, 15, 14
Et proche d’Elle :
13 et 12, 12 et 11, 11 et 10, 10 et 9, 9 et 8, 8 et 7, 7 et 6, 5
Son corps porte le 30

Te voilà maintenant avec la forme, il te reste à voir et à comprendre.
Les Oracles ne sont pas du au hasard, l’histoire est déjà écrite.
Il te suffit de lire les lignes du Temps.

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Message par Sathia »

Tentation

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Quelque chose te tapotas l’épaule
Quelque chose chuchote, « Viens avec moi.
Laisse le monde des hommes derrière toi,
Accompagne-moi, je te conduirai
Vers cet océan sombre et silencieux,
Où jamais les tempêtes du monde ne font rage
Tu pourras rêver au fil des âges,
Indifférent au Temps qui tourne les pages,
Il te suffit de m’accompagner. »

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Sathia
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Message par Sathia »

La discussion fût longue et intéressante, Guerriark semble une personne doué d’une finesse d’esprit qu’elle n’avait pas rencontrer depuis longtemps.
Mais après il faut continuer, penser à l’avenir, ne plus regarder le passé, ne pas s’occuper du présent.
Alors pour rompre avec les habitudes, Sathia alla ce caler pour la nuit en haut d’un arbre, arriver au pied de l’arbre, elle le regarde de bas en haut, ce gratte la tête un moment ce demandant franchement ce qu’elle faisait ici.. Un arbre pour dormir .. n’importe quoi, qui aller croire une chose pareil.
Quelques minutes plus tard, la sombre caverne de ces sombres nuits l’accueilli une nouvelle fois. Apres une toilette bien mérité, le sang de cyclope à tendance à coller, les cheveux hirsutes d’avoir porté le casque retrouvent leur nature première suite à un bon coup de brosse.
Sa couche l’attends, des draps rouges finement brodés sur un lit à baldaquin ouvragé, pratique pour attacher le baldaquin. Lasse de cette longue journée, elle s’affale sans grâce et ronfle.. non la Matriarche ne ronfle pas, elle respire fortement. Donc : respire fortement au bout de quelques secondes.

Les voiles des songes ce portent sur le sommeil de la Matriarche

La petite fille cours avec un chat dans le village. Elle est gaie, claire de peau et rit de ce sentir vivre dans son paisible village natale. Ca mère et son père, adoptif le père mais on le sait déjà pas la peine de s’éterniser, sont devant la maison et discute avec une tiers personne.
L’enfant approchant de plus en plus de la maison se rends compte que la personne est un homme, légèrement plus grand que ces parents, il n’a pas la tenue d’un Elfe, il porte un long manteau beige et une capuche lui masque les traits du visage.
Un sourire d’Ealyae sa mère, et un petit signe de la main de Fenael son père, l’accueil quant elle arrive à proximité du trio. Souriante et joyeuse, la petite fille de bonne éducation, reste légèrement à l’écart, à jouer avec le chat. On sent ce bonheur palpable.


Sathia tourne dans sont lit, transpirante et suffocante, essayant de ce battre contre des choses invisibles mais tenaces.

Un son semble appeler la petite, elle relève la tête et aperçois la main de ça mère tendue vers elle lui demandant d’approcher. Sage, le chat dans ces bras, la petite Sathia ce relève et vient vers eux. L’homme lui tourne le dos. Ca mère parle mais aucun son n’arrive a ces oreilles, elle ne voies que ces lèvres bouger. Son père, souriant tendrement, dit quelques mots lui aussi.
Intriguée, elle regarde le dos, imposant pour ça petite taille, de l’homme. Il tourne doucement vers elle, son visage reste dans l’ombre, elle ne peut apercevoir ces traits, et devant deux mains tendus, elle dépose le chat au sol pour les prendre dans les siennes.


L’emprise sur Sathia, allonger dans le lit est terrible. Elle lutte contre ces cauchemars. Des râles, des gémissements, elle ce contorsionne et crie dans son sommeil la rage au ventre :
- « Lith !

L’écho du nom de la Sombre Déesse ce propage dans le village, le ciel ce voile, la lumière baisse en intensité, les feuilles des arbres n’osent plus frémir sous la brise du printemps. La petite fille ce transforme peu à peu. La douceur fait place à un sourire carnassier sur son visage. Elle grandit et ça peau ce teinte de sombre reflet. Elle tient les mains de l’homme dans les siennes. Et elle le regarde fixement. L’homme alors par un étrange processus commence ce pétrifier, ces habits pourrissent et tombent en poussière. Pour laisser apparaître ça peau bronzé, alors des cloques ce formes partout sur son corps, il suinte, son sang s’échappe par les pores de ça peau, au bout de quelques instants ce sont des lambeaux de chaires putride qui tombent sur le sol. Et il ne reste qu’un squelette vide devant elle qui s’écroule l’instant d’après en un tas de poussière. Sathia, la sombre Matriarche ce retourne vers ça mère.
-« Ne refait plus jamais ça ou je t’arrache le cœur de mes propres mains .. Mère.
-« Jamais !!!!!
Et au dernières paroles le rêve éclate comme on brise une vitre, des éclats de rêves qui disparaissent peu à peu.


Sathia ce redresse dans son lit, transpirante et suffocante. Elle regarde devant elle, les yeux sur un point non visible de la caverne. Reprenant peu à peu son souffle et un long rire fût la fin de ce cauchemar. Un rire puissant, d’une volonté implacable. Le rire de la victoire.
Sathia rit à gorge déployer dans son lit.

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Message par Sathia »

L’art de détruire une âme.

Prendre une âme dans une main
De l’autre amener le souffle de la question,
Brasser les vents des destines,
Attendre un nuit sans lune.

Regarder la nature profonde,
Embrasser la chair et le sang,
Déterminer le seuil critique,
Attendre une nuit sans lune.

Regarder, l’avant et le présent,
Etirer l’envie et briser l’espoir.
Demander l’impossible,
Attendre une nuit sans lune.

Sourire des hurlements, des gémissements,
Observer à nouveau l’âme,
Attendre une nuit sans lune,
Elle se brisera seul.

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Sathia
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Message par Sathia »

Il est des jours où tout s’entrecroise, où les évènements ce révèlent, donnant ainsi plus de clarté a l’ensemble. Les pièces de l’échiquier avancent.
Tout commença par une étrange requête, jamais je n’aurais imaginé cela possible, mais elle eu lieu et elle doit rester secrète alors je ne m’attarderais pas.

Puis ce fût le tour de la pâle Elfee qui ce trouve dans la même caverne que moi. La discussion fût prévisible, l’elfe hautaine et arrogante protégée par la bienveillance des landes qui m’empêche de lui planter ma pioche dans le crane, rien ne semble percé de ça désinvolture.
« Tient-elle des cartes maîtresses ?
Ce rends elle compte que la mise en concurrence a attiser chez elle un désir de victoire. Abandonnant de ce faite, celui qui n’aurait pas du être avec elle.
« Cella terminé, ai-je encore envie de continuer le jeu ?

« Mon sombre grimoire j’ai une nouvelle fois besoin de tes services, une étrange requête m’a était confié et tu dois y apporter une réponse favorable.

Les pages grises défilent devant mes yeux, je parcourent les maléfices, les malédictions, les incantations innommables et les sortilèges interdits. Mais l’esprit s’égare, l’esprit s’attarde sur certaines malédictions.

Je m’attarde sur des besoins personnels, pourtant seule la destiné de mon peuple m’importe. Je ne vie que pour Lui, le jour ou je vivrai pour moi, je ne serais plus Matriarche.
« Alors pourquoi je m’attarde sur ce sortilège ?

Je dois me libérer l’esprit pour me consacrer pleinement à la requête, elle est subtile et complexe, l’esprit doit être solide et inflexible.
« Je n’ai pas terminé, il reste une dernière action après je passe à autre chose.

Bien sur je les ai gardé, elles sont rangés précieusement dans mon bureau. Des roses rouges l’ingrédient principal du sortilège, étrange coïncidence Guerriak me les offris et maintenant elles serviront contre lui.

Le sortilèges de soumission et de douleur.

Sur l’autel, Sathia place le bouquet de roses, a coté ce trouve une coupelle d’or, un parchemin porte le nom de Guerriak en lettre de suies, une bougie noire diffuse une lumière blafarde. Elle enlève la ceinture de soie de sa robe noire qui glisse a ces pieds et nue devant l’autel commence le sortilège.

Lith
Toi qui règnes sur la passion et la concupiscence,
Pose ton regard sur moi,
Je désire cette personne,
Je la veux à tout prix
Je veux en faire mon esclave soumis,
Accorde-moi cette faveur,
Par mon sang, je me lie.
Je la désire avec chaque battement de mon cœur,
Avec chaque souffle que je prends.


La dague tranchante laisse un fin sillon sur son index, trois gouttes de sang tombent sur le parchemin.

Par le pouvoir du sang et du feu,
Ma magie s'active maintenant.
Tu vas ressentir l'attraction
Que j'exerce sur toi.
Tu n'as d'autre recours
que de venir vers moi.


Elle dépose les pétales de roses sur le parchemin, elle le plie consciencieusement et le porte au dessus de la flamme de la bougie. Le parchemin ce met a crépité et termine de ce consumer dans la coupelle d’or

Bats pour moi, cœur mortel,
Désire-moi avec toute ton âme,
Rêve de moi lorsque la nuit descend,
Viens vers moi, je t'attends,
Que rien ne retienne, ni vœux ni amour,
Tu m'appartiens maintenant.


Ensuite, briser toute résistance par la douleur. Elle tient devant elle la corde de soie de sa robe et a chaque parole qui suivent, elle fait un nœud. La corde claque quant le nœud est serré violemment.

J’attire la douleur vers toi et je la noue. *clac*
Dans cette corde de pouvoir. *clac*
Afin que la douleur et le mal ne cessent de croître. *clac*
Au moment ou je termine ce nœud. *clac*

Lith, sombre mère je suis ta servante dévoué.
Mon corps et mon âme t’appartienne.


Prosternée devant l’autel, elle attend que le parchemin termine sa combustion diffusant dans l’air une odeur fleurie. Apres plusieurs minutes elle se redresse lentement et tourne les talons après avoir incliner la tête en signe de respect vers l’autel.

« Je dénouerai la corde demain et la douleur disparaîtra comme elle est venue.
Ceci étant fait, il est temps maintenant de m’occuper de choses complexes.


Apres une nuit de repos.

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Sathia
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Message par Sathia »

A nouveau la Sombre Déesse autorise une nouvelle chance à la Matriarche. Un jour de plus pour faire ce qui doit être fait.

Le réveil est difficile, des lances jouent à transpercer son esprit, les maléfices ont toujours un prix qu’il faut savoir assumer. Titubante et ce tenant la tête à deux main, Sathia ce dirige vers son laboratoire où toutes les potions et toutes les essences des landes sont créer par ces mains expertes. Sa recette miracle contre le mal de tête, une potion de soins mélangée à une potion de force dans laquelle est dissout un savant cocktail d’essence magiques et curatives. Touillant le contenue du verre qui crépite de la dissolution des essences, elle s’affale dans son fauteuil de velours tentant de ce concentrer et de remettre de l’ordre dans ça tête en buvant le verre.

« La nuit a du être douce pour ce cher Guerriak. Je vais libérer les nœuds de douleurs, il a du fatalement succomber au maléfice.

C’est une fois prêt de l’autel qu’elle ce rends compte avec stupeur que la corde n’a plus les nœuds. Le verre ce brise sur le sol quant elle le laisse tomber pour prendre la corde et l’examiner de plus prêt. Plus rien, plus de trace du moindre nœuds de douleur, elle regarde le contenue de la coupelle d’or elle voie un pétale de rose blanche au dessus d’un morceau de parchemin non calciné. Ne sentant pas la blessure des éclats de verre sous ces pieds nues, elle soulève non sans appréhension, le pétale blanc et lit avec effarement les lettres. « ....riak »
Les points serrés, la respiration haletante de colère, de rage elle balaye de la main la coupelle et la corde.
« Co… Comment !? Moi qui connaît toutes les arcannes, moi qui contrôle toutes formes de sortilège sur ces landes. Comment ce simple mortel… Comment a-il résisté à ma puissance ?

Le temps de s’habiller, son esprit reprends le dessus, l’effet de la potion est rapide et très efficace. Elle passe en revue tout ce qu’elle connaît de Guerriak, les réponses veulent venir mais elles sont écartés d’office par sa maléfique nature.

Apprêtée d’une armure de cuir renforcé et la dague à la ceinture, elle ramasse le pétale blanc au sol et le glisse dans une poche avant de sortir de la caverne.

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Sathia
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Message par Sathia »

Le temps, il fait son œuvre, implacable et sans scrupule.
Ai-je un jour espérer faire ce qui est fait, je ne sais plus trop. Je le sens loin, seul et désœuvrés. L’indéfini comme il me plait à l’appeler. Celui qui aurait pu avoir une destiné mémorable. Guerriak, guerrier du cœur et de l’acier.
L’art sombre possède ça propre vie.
Il est l’acte et moi la main. Je suis à même de résister a ces attraits les plus néfaste, qui n’emmènent que destruction, pour en retirer la quintessence et l’asservir à ma décision, à mes choix.
L’art de briser une âme.
Simple en fait, si simple, trop simple. Alors pourquoi ce complaire dans cette simplicité et regarder sans émotion la fin inéluctable qui vient. Il suffirait d’un geste, une petit geste de ma part. Un désir de voir rayonner. Mais la tache est plus délicate que ça.
Montre ta faiblesse et il te détruira.
Enfonce la dague, achève et transperce le peu de chose qui reste. Sotte clarté qui pensait occulté ce qui doit être fait. C’est bien mal connaître son adversaire que de croire que les opposés ce complète. C’est bien mal me connaître moi qui les possèdes déjà au fond de mon âme.
A toi l’indéfini, le seul et l’oublié.
Tes choix ne sont pas ceux qui sont les plus simples. Te complaire dans la tranquillité, le calme, l’amour n’apporte que l’oublie. Attends le jour où tu comprendras que la voie sombre est la seule qui perdure dans la nuit des temps.

Il est temps que tu comprenne maintenant que c’est un dernier appel, une dernière chance avant que l’Art Sombre, doué de vie propre, continue son rituel et que l’oublie t’emporte.

Tenant un pétale de rose rouge dans ces mains la voie de la Sorcière passe les frontières des plans et du temps.

Pourquoi m’avoir défier ?
Pour l’oublie, la mort et le néant.
Je suis rancunière et Matriarche.
Mais je suis là !

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Message par Sathia »

Le temps est venue de passer à d’autres occupations, que de temps perdu et inutilement gaspillé. Toute chose à une fin et celle-ci est venue pour Lui.

Suivant !

Je repense à ces créatures bleues arrogantes et prétentieuses, imbue de leurs personnes.
Toujours là a ressortir leur mensonges, toujours présent insidieux et pernicieux de leur pouvoir. Sous leurs prétextes fallacieux ils se donnent l’autorité de dire ce qui doit être. Eux seul pense détenir ce qui est « juste ». Trop de fois ils se sont mit en travers de la route de mon Peuple. Leur culture ressemble à un livre dont ils désirent écrire la fin. Leur histoire me fait vomir. Leur odeur me donne de l’urticaire et leur vue me dégoûte.
Quel plaisir j’aurais de les faire souffrir, d’empoisonner leur existence au sens propre. Le campement de leur peuple à une faille énorme, quel plaisir de m’y engouffrer et les revoir vomir leurs tripes, que les plus faibles s’effondre sous les affres de la lente agonie du poison.
Je jouie de sentir ce moment s’approcher.

Quel joie le jour où la balance sera faite, quel bonheur ce jour où le conseil sera immobilisé par faute de décision uniforme. J’aime de plus en plus le peuple Nains, par leur volonté d’agir. Par leur décision contre ce que les autres veulent, pour arrêter de faire baigner ces contrés dans ces pensées sirupeuses qui endorment les peuples et donnent de l’extase aux pucelles pâles ivres de paix et de joie.

Il est un doute sur certaines personnes, bien heureuse de leurs tranquillités quotidiennes, une paroles acide par ci par là, mais au fond que peu, voir aucunes actions qui ressemble à leur anciennes tradition. Les Sinans dorment et ce plaisent à rêver de leur pouvoir tranquille.

Mais voilà que le peuple Galdur ce réveille, un réveil timide orchestrer par leur chef, est il seul a ressentir ces besoins de changement ou sont t’ils unis dans ce désire de grandeur ? Ils restent discret dans leur actions, dans leur paroles. Dès fois il faut mieux mettre en avant une femelle noire et attendre de voir à quel sauce elle sera mangé. Je les aime, les ai toujours aimer au fond de moi ces Galdur, d’excellent amant et de fier combattant.

Un , deux, trois et quatre .. si seulement, si seulement le frère avait tenu promesse, il devrait déjà être à Ca place, mais il rêve a je ne sais quoi. Une réalité cotonneuse ou une fuite en avant devant les responsabilité du changement.

Combien de sourds complots ont avorté dans l’œuf, combien de prise de position ont était brutalement stopper sous des prétextes de temps imparti, d’attente de décisions.

Laisse passer le temps et tu verras que tout s’oublie, tout ce déforme et tout meurt.

Qu’as tu réalisé depuis ces années passer sur ces terres ?
La première gilde,
Le premier traité,
Le premier rituel,
Le premier sabotage,
Le premier conflit,
La première séparation d’un peuple,
Les premières lois,
Le première jugement,
La première opposition à une conformité soporifique.

Garde en tête que tous ce moquent bien de ce que tu as fait, entrepris. La mémoire à une faculté spécifique de ne s’attarder que sur ce qui est et non ce qui à engendrer.

Terminer de montrer la voie, réveiller Irilion, réveiller les oppositions et donner de la dynamique pour que la place du plus fort prennent la place du plus soumis.
Ainsi des héros forts et fière prendront le relais et cracheront sur ton passé pour faire oublier ce qui a était fait. Ainsi passe le temps en ces contré perverses et subtils.

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Sathia
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Message par Sathia »

Une belle nuit pour mourir.

Je me promène tranquillement dans les régions de Seridia, quant une soudaine envie de passer dans les zones de duels ce fit si forte que je ne pus y résister.
Alors sans vraiment me préparer je passe voir à Kilaran, mais personne, la région est vide d’aventurier. Que faire ? Attendre ou bien marcher.
J’opte pour la seconde, et sifflant un air connu ( blague personnel ) je passe voir la mine de fer et ces gobelins armés pour voir qui serait présent.
A ma grande joie j’y trouve une connaissance.
N’étant pas une barbarre, j’entame le dialogue avec lui :

-« Tiens donc, Tioo.
Tioo: Il faut bien s'amuser un peu
Sathia fait un sourire carnassier
Sathia: mais tu me tentes petit pâle , là
Tioo: Tu veux que je t'en laisse un, grande sombre ?
Tioo sourit
Sathia: non ça ira
Tioo: Ah, c'était autre chose ?
Sathia: tu n'as pas envie de t'attaquer à une pauvre elfe noir sans défense *papillonne des yeux, Sathia ne porte aucune armure*
Tioo sourit étrangement
Tioo: à quoi bon ?
Tioo: Que pourrais-je y gagner ?
Sathia: pour la gloire, terrasser la Matriarche n'arrive pas tout les jours.
Tioo: Terrasser, ou se faire terrasser ?
Sathia sourit
Tioo: Je veux bien essayer, si il n'y a pas de coup traître
Sathia: coup en traître ?
Tioo: et si je peux prendre ça *il dégaine alors une longue épée d’acier*
Sathia: je prends ma dague alors *la lame est très effilée.*
Tioo: Je ne sais pas, une quelconque botte secrète
Tioo: La matriarche doit bien avoir quelques combinaisons étranges
Sathia: a toi de les découvrir.
Sathia: tout est dans la souplesse *fait craquer ça nuque*
Tioo: Et bien allons-y
Sathia: allez vient, petit pâle
Sathia range ça dague
Tioo: Pourquoi bougerais-je ?
Sathia: pour ça
Sathia s'avance et met un coup de boule ..

Le combat dura quelques secondes, engourdit par le coup violent à la tête, Tioo eu quant même le réflexe de parer de son épée la droite qui venait par dessous. Entailler fortement à l’avant bras, la Matriarche dans une grimace de colère sortie ça dague après avoir lancé un sort de soin.
La Magie de Tioo ne peut résisté longtemps aux assauts de la dague effilée et mortellement précise. L’issus fût inévitable.

Vraiment une belle nuit pour mourir.

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Message par Sathia »

Je suis seule à présent dans cette grande demeure, les fondations sont toujours présentes, la place de ceux qui y ont habité toujours tiède de leur passage. Mais je suis seule.
Je me demande si maintenant, le temps n’est pas venue de changer. Je me pose la réflexion, et réfléchir à un problème permet d’entrevoir les multiples solutions. Ils sont nombreux les nouveau aventuriers de mon peuple. Pas encore soumit, fière d’appartenir à un ancien peuple et fière de leur particularité si souvent incomprise. D’un coté je suis partagée par l’envie, le besoin de les porter vers ce qu’ils recherchent, et d’un autre coté je suis partagée par l’envie de fermer la porte définitivement.

La réflexion est en cours, quel intérêt de posséder une maison vide ?
Ma vielle lassitude revient, toujours présente au fond de mon cœur, elle revient plus forte que jamais devant l’immobilisme. Ou alors, occupe toi de ta personne et oublie ce bruit ambiant. Laisse les penser que la paix et l’harmonie sont à même de soumettre les landes. Occupe toi de ta personne, pense comme les autres, soit égoïste.

Guerriak, quant va tu te décider à venir ?
Malgré ta cécité tu devrais être capable de trouver le chemin de cette grotte.
Alors imagine ma personne étendue sur les draps de satin noir, habillée d’une mousseline vaporeuse. Rappel toi ce moment ou j’aspire ton mana et ton fluide vitale.
Vient te perdre avec moi, en moi, et montre moi le chemin que tu as entraperçue.
Nous y marcherons alors sûrement ensemble.

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Message par Sathia »

Ecrire une note pour ça sœur au cas ou, ne pas laisser le vide.

Polgarath,

Notre maison est vide. Il est temps de fermer la porte définitivement.
Je range une dernière fois nos archives pour que notre peuple n’oublie pas.
Elles seront chez moi, libre d’être consultées et à l’abris du temps.

Arachna Prima à vécu son histoire, nous pouvons être fière d’avoir construit ce que nous voulions.
Que notre déesse nous accompagne.
Ta sœur, Sathia

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Message par Sathia »

Guerriak,
Tu es enfin venue cette nuit dans mon repère. Les plaisirs solitaires n’ont qu’un temps et retrouver les sensations tactiles d’un mâle m’a fait le plus grand bien. Je te regarde dormir, tu es vidé dans tous les sens du terme. J’ai absorbé toute ta mana et ta vie ne tient plus qu’à un maigre file ; mon désir.

Le savais-tu que plus rien ne serait comme avant, que venir à moi c’est venir à l’obscurité et au néant ? Je te regarde dormir, de petites rides sur ton visage apparaissent de temps en temps. Tes rêves doivent être biens sombres. Il est temps de préparer la potion.

L’éternelle obscurité et l’éternelle appartenance. Amant à jamais, plus de partages, tout prendre et tout conserver. La potion est prête, un long sommeil t’attends mon amant et ami.
Je ne laisserai pas ta chair à la vue des autres, il n’entendront plus ta voix, je te garde pour moi l’égoïste femelle. Je te garde avec moi, jusqu’au jour ou lassée je te rappellerai par delà l’obscurité.

Ce matin Guerriak est mort,
Ce matin est comme les autres,
Ce matin je suis Seule.

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