11 Félinien 369 :
Cher journal, j'ai décidé de me confier à toi car je n'ai personnes à qui parler. En plus je me sens maintenant assez à l'aise avec l'écriture pour m'exprimer dans tes pages. Je vais d'abord t'écrire ce qu'a été ma vie auparavant.
Je suis née en Illumen 339 dans une famille de fermiers. Mes parents Erynna et Galtor étaient simple et honnêtes tout comme mes 3 frères, 2 soeurs.
A ma naissance, une première épreuve s'impose à moi comme à tout les Sinans: en fait trois, les épreuves de sélections des guildes que tous nouveaux nées doit subir. J'ai eu la chance d'y survivre mais ne fut acceptée par aucune des trois guildes.
Cela ne me manqua pas, car je grandis certes dans une famille pauvre mais j'étais libre d'aller et venir, et nous mangions presque toujours à notre faim. Étant l'ainée, je m'occupais beaucoup de mes frères et soeurs pendant que mes parents étaient aux champs. Nous nous amusions beaucoup pour passé le temps après avoir fait nos corvées, la vie était légère malgré notre status.
A demain cher journal.
[V]Extrait du journal intime de Lyna, 11 Félinien 369: [Fin]
[V]Extrait du journal intime de Lyna, 11 Félinien 369: [Fin]
Dernière modification par lyna le 21 janv. 2009, 22:00, modifié 2 fois.
Extrait du journal intime de Lyna, 12 Félinien 369 :
12 Félinien 369 :
Cher journal,
Je dois maintenant te dire comment j'ai rencontré Eloïm, l'amour de ma vie.
J'étais alors âgée de 16 ans et mes parents m'envoyèrent aider un couple de leurs amies qui habitaient à 2 jours de marche de chez nous. L'homme ,Ernil , était malade sa femme devait rester auprès de lui pour le soigner. Leur fils avait alors la tâche de faire seul toutes les moissons, ce qui était impossible avant que les guildes ne viennent prélever leur impôts et que d'éventuelles orages, très dévastateur en cette période, risque de détruire une partie de leur récolte. Mes frères étaient assez grands pour aider mon pères pour nos propres moissons, je parti donc.
Tu l'as deviné cher journal, le fils était Eloïm, nous travaillâmes dur mais toujours dans la bonne humeur. Nous chahutions souvent pendant le travail et j'étais troublée car je ressentais quelque chose de différent que lorsque je jouais avec mes frères, c'était une douce sensation d'euphorie inexplicable.
L'avant dernier jours de mon séjour nous étions exténués mais content car toute la récolte avait été faites. Après le soupé nous allâmes discuter au bord du ruisseau qui passait non loin de leur ferme. Nous ne pouvions plus nous arrêter de parler, mon coeur battait la chamade, j'avais envie que cet instant ne s'arrête jamais. Et visiblement lui aussi car il me prie les mains, me dit "Je ne veux pas que tu parte", puis il m'embrassa sans me laisser le temps de répondre. On c'est embrassé longtemps, nos mains allant à la découverte de nos corps par de douces caresses. J'avais peur de ce qui allait ce passer, car je n'avais jamais connu d'autre garçon, mais j'avais confiance en Eloïm, alors nous fîmes l'amour et nous nous endormîmes dans les bras l'un de l'autre.
Le lendemain je dû repartir chez moi, ce fût très dur. il m'accompagna durant toute une journée sur le chemin de la ferme de mes parents, mais du rentrer chez lui pour s'occuper des champs et de son père.
A demain cher journal...
Cher journal,
Je dois maintenant te dire comment j'ai rencontré Eloïm, l'amour de ma vie.
J'étais alors âgée de 16 ans et mes parents m'envoyèrent aider un couple de leurs amies qui habitaient à 2 jours de marche de chez nous. L'homme ,Ernil , était malade sa femme devait rester auprès de lui pour le soigner. Leur fils avait alors la tâche de faire seul toutes les moissons, ce qui était impossible avant que les guildes ne viennent prélever leur impôts et que d'éventuelles orages, très dévastateur en cette période, risque de détruire une partie de leur récolte. Mes frères étaient assez grands pour aider mon pères pour nos propres moissons, je parti donc.
Tu l'as deviné cher journal, le fils était Eloïm, nous travaillâmes dur mais toujours dans la bonne humeur. Nous chahutions souvent pendant le travail et j'étais troublée car je ressentais quelque chose de différent que lorsque je jouais avec mes frères, c'était une douce sensation d'euphorie inexplicable.
L'avant dernier jours de mon séjour nous étions exténués mais content car toute la récolte avait été faites. Après le soupé nous allâmes discuter au bord du ruisseau qui passait non loin de leur ferme. Nous ne pouvions plus nous arrêter de parler, mon coeur battait la chamade, j'avais envie que cet instant ne s'arrête jamais. Et visiblement lui aussi car il me prie les mains, me dit "Je ne veux pas que tu parte", puis il m'embrassa sans me laisser le temps de répondre. On c'est embrassé longtemps, nos mains allant à la découverte de nos corps par de douces caresses. J'avais peur de ce qui allait ce passer, car je n'avais jamais connu d'autre garçon, mais j'avais confiance en Eloïm, alors nous fîmes l'amour et nous nous endormîmes dans les bras l'un de l'autre.
Le lendemain je dû repartir chez moi, ce fût très dur. il m'accompagna durant toute une journée sur le chemin de la ferme de mes parents, mais du rentrer chez lui pour s'occuper des champs et de son père.
A demain cher journal...
Dernière modification par lyna le 16 janv. 2009, 22:31, modifié 1 fois.
Extrait du journal intime de Lyna, 13 Félinien 369:
13 Félinien 369 :
Cher journal, si tu savais comme Eloïm à pu occuper mes pensées depuis mon retour à la ferme de mes parents. Je discutais souvent de lui avec mon frère Drazîm, qui était le plus grand et chez qui commençait aussi à s'éveiller des sentiments pour des demoiselles.
Au bout d'une semaine et demi je n'en pu plus et je demandais à mes parents de pouvoir me rendre chez lui. Mes parents me répondir que nous allions tous le voir, mais pour une funeste raison, son père venait de mourir et nous nous rendions à ces obsèques. Je me rappelle avoir été honteuse car ma joie de le revoir était plus grande que ma peine pour son père.
Durant la cérémonie, dirigé par un pupille de la gilde des nécromants, je me tenais à coté d'Eloim tenant avec vigueur sa main un peu tremblante. Le soir nous dînâmes chez eux, et à ma grande surprise il demanda ma main à mes parents après le repas, j'étais surprise et folle de joie à la fois. Ce jour restera à jamais gravé dans mon cœur, c'était le 14 Félinien 355.
A demain cher journal...
Cher journal, si tu savais comme Eloïm à pu occuper mes pensées depuis mon retour à la ferme de mes parents. Je discutais souvent de lui avec mon frère Drazîm, qui était le plus grand et chez qui commençait aussi à s'éveiller des sentiments pour des demoiselles.
Au bout d'une semaine et demi je n'en pu plus et je demandais à mes parents de pouvoir me rendre chez lui. Mes parents me répondir que nous allions tous le voir, mais pour une funeste raison, son père venait de mourir et nous nous rendions à ces obsèques. Je me rappelle avoir été honteuse car ma joie de le revoir était plus grande que ma peine pour son père.
Durant la cérémonie, dirigé par un pupille de la gilde des nécromants, je me tenais à coté d'Eloim tenant avec vigueur sa main un peu tremblante. Le soir nous dînâmes chez eux, et à ma grande surprise il demanda ma main à mes parents après le repas, j'étais surprise et folle de joie à la fois. Ce jour restera à jamais gravé dans mon cœur, c'était le 14 Félinien 355.
A demain cher journal...
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Extrait du journal intime de Lyna, 14 Félinien 369:
14 Félinien 369 :
Cher journal, le mariage eu lieu le mois suivant, dans la ferme d'Eloïm, nous avions préparé un repas gargantuesque, nous avons tout chargé sur un char tiré par des boeufs pour nous rendre chez lui. J'ai emporté aussi toute mes affaires car j'allais vivre chez lui. La noce fut magnifique, nous avons festoyé toute la nuit. La mère d'Eloïm pleura beaucoup car cela lui rappelait sont propre mariage avec sont défunt mari.
Je restais donc vivre avec mon mari et tout ce passait bien, l'année suivante j'attendais un enfant qui naquit le 26 Thyllion 356. Bien sur il du passer les épreuves des gildes. Ce fut un déchirement, Eloïm dû presque m'assommer pour éviter que je ne me jette sur les membres des gildes. Heureusement notre fils, que nous avions nommé Samaël, survécu mais ne fut pas accepter dans les gildes tout comme moi. J'en était contente car il pourrait grandir auprès de nous.
La vie était agréable cher journal, comme je regrette ces doux moments.
Cher journal, le mariage eu lieu le mois suivant, dans la ferme d'Eloïm, nous avions préparé un repas gargantuesque, nous avons tout chargé sur un char tiré par des boeufs pour nous rendre chez lui. J'ai emporté aussi toute mes affaires car j'allais vivre chez lui. La noce fut magnifique, nous avons festoyé toute la nuit. La mère d'Eloïm pleura beaucoup car cela lui rappelait sont propre mariage avec sont défunt mari.
Je restais donc vivre avec mon mari et tout ce passait bien, l'année suivante j'attendais un enfant qui naquit le 26 Thyllion 356. Bien sur il du passer les épreuves des gildes. Ce fut un déchirement, Eloïm dû presque m'assommer pour éviter que je ne me jette sur les membres des gildes. Heureusement notre fils, que nous avions nommé Samaël, survécu mais ne fut pas accepter dans les gildes tout comme moi. J'en était contente car il pourrait grandir auprès de nous.
La vie était agréable cher journal, comme je regrette ces doux moments.
Dernière modification par lyna le 16 janv. 2009, 22:34, modifié 1 fois.
Extrait du journal intime de Lyna, 15 Félinien 369:
15 Félinien 369:
Journal, je doit te conter aujourd'hui le pire jour de vie.
En Thyllion 362, nous partîmes en ville la mère d'Eloïm et moi pour acquérir des étoffes servant à confectionner de nouveaux vêtements.
*l'écriture dans le journal devient ici plus appuyé et moins fluide*
A notre retour, le 26 du même mois, nous avons retrouvé Eloïm et Samaël mort, un poignard portant l'emblème de la gilde des assassins encore planté dans la gorge de mon mari. La maison était dévastée surement suite à la lutte qui avait eu lieu. Nos bouteilles de vins et d'outranques gisaient à terre, vides. Notre réserve de nourriture, vide aussi.
Je suis restée prostrée sur leurs corps pendant plus de deux heures, espérant qu'ils se réveillent, qu'ils ne soient pas vraiment mort. Jusqu'à ce qu'un voisin, que ma belle-mère était allée quérir, me sépare de leurs dépouilles.
Journal, je doit te conter aujourd'hui le pire jour de vie.
En Thyllion 362, nous partîmes en ville la mère d'Eloïm et moi pour acquérir des étoffes servant à confectionner de nouveaux vêtements.
*l'écriture dans le journal devient ici plus appuyé et moins fluide*
A notre retour, le 26 du même mois, nous avons retrouvé Eloïm et Samaël mort, un poignard portant l'emblème de la gilde des assassins encore planté dans la gorge de mon mari. La maison était dévastée surement suite à la lutte qui avait eu lieu. Nos bouteilles de vins et d'outranques gisaient à terre, vides. Notre réserve de nourriture, vide aussi.
Je suis restée prostrée sur leurs corps pendant plus de deux heures, espérant qu'ils se réveillent, qu'ils ne soient pas vraiment mort. Jusqu'à ce qu'un voisin, que ma belle-mère était allée quérir, me sépare de leurs dépouilles.
Dernière modification par lyna le 16 janv. 2009, 21:46, modifié 1 fois.
Extrait du journal intime de Lyna, 16 Félinien 369:
16 Félinien 369:
Samaël avait 6 ans, les gens des alentours émirent l'hypothèse qu'une troupe d'assassins revenant d'une mission en pays Bleu, dont nous étions proches de la frontière, était venu se restauré chez nous et que quelque chose avait mal tourné. J'étais anéantie, les êtres les plus chères à mon cœur étaient mort et je n'en connaissaient pas la raison.
Je maudit, depuis ce jour, ces êtres inutiles que sont les assassins, dont la seule fonction est de servir la politique sournoise et malveillante qui est en vigueur dans notre pays.
Après, je suis restée lymphatique, incapable de m'occuper de quoi que ce soi, ma belle-mère n'était guère mieux que moi, mais elle faisait le minimum et nous préparait à manger. Mais à son age, elle ne pouvait pas subvenir au besoin de la ferme. J'ai honte de l'avoir laisser se débrouille pour nous deux, de ne pas avoir eu la force de surmonter mon chagrin, je me laissais mourir. Cela dura un mois, mes cheveux qui était noir devinrent blanc, j'étais très maigre et mon teint était blafard.
Le cousin d'Eloïm vint dont chercher sa mère pour qu'elle vive avec lui et sa femme. Quand à moi, mon père me trouva une place au château du seigneur Zeben Strain de Geustaah, car sa femme attendait un enfant et ils cherchaient une nourrice. Mon père pensait que m'occuper d'un enfant pourrai m'aider à remonter la pente.
Je t'écrirais la suite demain cher journal.
Samaël avait 6 ans, les gens des alentours émirent l'hypothèse qu'une troupe d'assassins revenant d'une mission en pays Bleu, dont nous étions proches de la frontière, était venu se restauré chez nous et que quelque chose avait mal tourné. J'étais anéantie, les êtres les plus chères à mon cœur étaient mort et je n'en connaissaient pas la raison.
Je maudit, depuis ce jour, ces êtres inutiles que sont les assassins, dont la seule fonction est de servir la politique sournoise et malveillante qui est en vigueur dans notre pays.
Après, je suis restée lymphatique, incapable de m'occuper de quoi que ce soi, ma belle-mère n'était guère mieux que moi, mais elle faisait le minimum et nous préparait à manger. Mais à son age, elle ne pouvait pas subvenir au besoin de la ferme. J'ai honte de l'avoir laisser se débrouille pour nous deux, de ne pas avoir eu la force de surmonter mon chagrin, je me laissais mourir. Cela dura un mois, mes cheveux qui était noir devinrent blanc, j'étais très maigre et mon teint était blafard.
Le cousin d'Eloïm vint dont chercher sa mère pour qu'elle vive avec lui et sa femme. Quand à moi, mon père me trouva une place au château du seigneur Zeben Strain de Geustaah, car sa femme attendait un enfant et ils cherchaient une nourrice. Mon père pensait que m'occuper d'un enfant pourrai m'aider à remonter la pente.
Je t'écrirais la suite demain cher journal.
Dernière modification par lyna le 16 janv. 2009, 21:45, modifié 1 fois.
Extrait du journal intime de Lyna, 17 Félinien 369:
17 Félinien 369:
J'entrais donc au service du seigneur Zeben Strain de Geustaah(1) grâce au fils d'un ami de mon père qui était entré dans la gilde des Nécromants.C'était ce garçon qui c'était occupé du rituel de préparation des corps de Samaël et Eloïm selon la tradition Sinane, et de la cérémonie des morts.
Zeben Strain était le seigneur de la contré et le responsable de la gilde en ces lieux. Leur devise est "La mort n'est rien"(1) et je te dessine leurs armoiries http://www.zeuhl.info/homesigle.gif.
J'entrais d'abord au service de madame, car elle était toujours enceinte et elle voulais me tester avant. Je leurs convint, car j'obéissais toujours en silence, travaillant pour oublier dans un mutisme quasi constant. L'enfant naquit le 7 Ullivatar 363 et ils le nommèrent Rïah Sahïltaahk(1), il était beau et fort, passa facilement l'épreuve pour devenir membre de la gilde.
Il est vrai que m'occuper de lui m'apporta du réconfort.
A demain cher journal
(1) Noms et devise empruntés au groupe MAGMA: http://muzihk.free.fr/radio/radio.htm
J'entrais donc au service du seigneur Zeben Strain de Geustaah(1) grâce au fils d'un ami de mon père qui était entré dans la gilde des Nécromants.C'était ce garçon qui c'était occupé du rituel de préparation des corps de Samaël et Eloïm selon la tradition Sinane, et de la cérémonie des morts.
Zeben Strain était le seigneur de la contré et le responsable de la gilde en ces lieux. Leur devise est "La mort n'est rien"(1) et je te dessine leurs armoiries http://www.zeuhl.info/homesigle.gif.
J'entrais d'abord au service de madame, car elle était toujours enceinte et elle voulais me tester avant. Je leurs convint, car j'obéissais toujours en silence, travaillant pour oublier dans un mutisme quasi constant. L'enfant naquit le 7 Ullivatar 363 et ils le nommèrent Rïah Sahïltaahk(1), il était beau et fort, passa facilement l'épreuve pour devenir membre de la gilde.
Il est vrai que m'occuper de lui m'apporta du réconfort.
A demain cher journal
(1) Noms et devise empruntés au groupe MAGMA: http://muzihk.free.fr/radio/radio.htm
Extrait du journal intime de Lyna, 18 Félinien 369:
18 Félinien 369:
J'étais la deuxième mère de Rïah, je le rendormais la nuit lorsqu'il se réveillait, le nourrissais, le suivais partout pour m'occuper de lui.
A l'âge de 4 ans, il commença à apprendre la lecture et l'écriture, l'histoire de la région des Landes et de notre peuple. Je l'accompagnait lorsqu'il était avec son précepteur, j'emmagasinais toute ces informations et le soir je m'exerçais à écrire grâce à une plume, un encrier et des feuilles que j'avais pu subtiliser. C'est comme ça que j'ai pu commencer ton écriture cher journal.
Malheureusement plus Rïah grandissait, plus il perdait son innocence, plus il s'éloignait de moi en me considérant comme ce que j'étais: une servante. Il se rapprochait de ses parents et s'adressait à moi maintenant avec dédain, alors que lorsqu'il était bébé nous faisions des câlins interminables et il riait à grand éclat à mes grimaces. Ce temps est malheureusement révolu.
Il a maintenant 6 ans, il est venu pour lui le temps de passer un rituel qui l'introduira réellement dans la famille De Geustaah. Je ne sait ce qu'est ce rituel car il est gardé secret, il a lieu demain soir, dans le caveau familiale qui se situe dans les sous sol du château. Cet endroit est strictement interdit à tout les servants et seul 2 des plus aux dignitaires de la gilde y ont accès mis à part les membres de la famille elle même. J'ai peur qu'après cette cérémonie le lien entre nous sera définitivement brisé.
A demain cher journal.
J'étais la deuxième mère de Rïah, je le rendormais la nuit lorsqu'il se réveillait, le nourrissais, le suivais partout pour m'occuper de lui.
A l'âge de 4 ans, il commença à apprendre la lecture et l'écriture, l'histoire de la région des Landes et de notre peuple. Je l'accompagnait lorsqu'il était avec son précepteur, j'emmagasinais toute ces informations et le soir je m'exerçais à écrire grâce à une plume, un encrier et des feuilles que j'avais pu subtiliser. C'est comme ça que j'ai pu commencer ton écriture cher journal.
Malheureusement plus Rïah grandissait, plus il perdait son innocence, plus il s'éloignait de moi en me considérant comme ce que j'étais: une servante. Il se rapprochait de ses parents et s'adressait à moi maintenant avec dédain, alors que lorsqu'il était bébé nous faisions des câlins interminables et il riait à grand éclat à mes grimaces. Ce temps est malheureusement révolu.
Il a maintenant 6 ans, il est venu pour lui le temps de passer un rituel qui l'introduira réellement dans la famille De Geustaah. Je ne sait ce qu'est ce rituel car il est gardé secret, il a lieu demain soir, dans le caveau familiale qui se situe dans les sous sol du château. Cet endroit est strictement interdit à tout les servants et seul 2 des plus aux dignitaires de la gilde y ont accès mis à part les membres de la famille elle même. J'ai peur qu'après cette cérémonie le lien entre nous sera définitivement brisé.
A demain cher journal.
Extrait du journal intime de Lyna, 21 Félinien 369:
21 Félinien 369:
Cher journal, je n'ai pu écrire dans tes pages hier et avant-hier, de nombreuses choses se sont passées.
Tout d'abord prise par un irrésistible élan de curiosité, et aussi parce qu'une occasion inespérée c'est présentée à moi, j'ai pénétré dans le caveau familiale avant que la cérémonie ne commence. J'avais pour mission de préparer Rïah pour la cérémonie en le parant de ces plus beaux effets, puis de l'accompagner jusqu'au caveau. Arrivé là bas, Thaud Zaïa, sa mère, me dit de l'installer dans la salle principal tandis qu'elle allait quérir son mari. J'étais, de par le fait, seul avec Rïah dans le caveau, mais je n'avais pas intérêt à m'y trouver encore lorsqu'ils reviendraient. Cependant je fis mine de sortir, mais sans que Rïah ne le voit, je me cachait dans l'ombre d'une alcôve, restant ainsi dans le caveau.
Ils arrivèrent, zeben Straïn De Geustaah, sa femmes et les 2 plus hauts membres de la gilde. Le caveau était richement décoré, il y avait des tableaux des ancêtres de la famille, de la nourriture était là et aussi de rarissime et délicieuse liqueurs. Au centre était disposé une dizaine de tombes, elles aussi richement décorées. Il firent basculer le couvercle de chacune d'elles, puis chacun d'eux se plaça devant une tombe et ils entamèrent à l'unissons une litanie lugubre tout en manipulant des essences aux lueurs blafarde.
Après quelques instants, ils s'arrêtèrent, puis j'entendis un râle, une main se posa sur l'intérieur d'un des cercueils mais elle venait de l'intérieur de celui-ci. J'étais à la fois tétanisée par la peur de ce que je voyais et en même temps émerveillée par ce miracle. Quatre membres de leur famille venaient de reprendre vie devant moi. j'avais entendu dire que cela était possible mais n'avais jamais assisté à tel prodige. Deux des deux fois née s'approchèrent de Rïah, qui arborait un air digne et essayait de cacher au mieux son émerveillement, il commencèrent à lui parler de ce qu'avait été leurs vies et de ce que leur famille avait réalisé par le passé. Les deux autres mort-vivants incantèrent avec les parents de Rïah et leurs acolytes pour réveiller les locataires des six autres tombes.
Toute la nuit ils contèrent à Rïah leurs actes passés et pourquoi il devait être fier d'être un De Geustaah. Arrivé au petit matin, les ancêtres de la famille reprirent leur place, mi à part un, qui s'équipa d'une dague et de vêtements propres; il avait un compte à régler et sorti du caveau par un tunnel secret qui menait à l'extérieur.
Rïah et sa famille allait sortir du caveau par l'entrée principal, et j'aurais du me trouver derrière la porte pour être prête à m'occuper de l'enfant qui tombait de sommeil. Quand ils ne me virent pas Zeben hurla mon nom sans résultat bien sûr, Thaud était quand à elle surprise de ne pas me voir, j'obéissais généralement sans rechigner. Il ne me restait qu'une chose à faire, fuir par le tunnel secret, heureusement que je te porte toujours sur moi cher journal.
J'ai décidé de me rendre dans les Landes Éternelles, car si les Geustaah me retrouvent, ils me feront torturés jusqu'à ce que mort s'en suive. De plus là bas je pourrais, d'après ce que j'ai retenue des cours de Rïah, apprendre à maîtriser la nécromancie. J'en ai quelques vagues bases qu'un pupille de la gilde m'a apprise pour essayé de m'impressionner: je sais invoquer des lapins. Ce sera long et dangereux mais là bas je pourrais apprendre cet art et ramener à la vie les êtres que j'aime...
Cher journal, je n'ai pu écrire dans tes pages hier et avant-hier, de nombreuses choses se sont passées.
Tout d'abord prise par un irrésistible élan de curiosité, et aussi parce qu'une occasion inespérée c'est présentée à moi, j'ai pénétré dans le caveau familiale avant que la cérémonie ne commence. J'avais pour mission de préparer Rïah pour la cérémonie en le parant de ces plus beaux effets, puis de l'accompagner jusqu'au caveau. Arrivé là bas, Thaud Zaïa, sa mère, me dit de l'installer dans la salle principal tandis qu'elle allait quérir son mari. J'étais, de par le fait, seul avec Rïah dans le caveau, mais je n'avais pas intérêt à m'y trouver encore lorsqu'ils reviendraient. Cependant je fis mine de sortir, mais sans que Rïah ne le voit, je me cachait dans l'ombre d'une alcôve, restant ainsi dans le caveau.
Ils arrivèrent, zeben Straïn De Geustaah, sa femmes et les 2 plus hauts membres de la gilde. Le caveau était richement décoré, il y avait des tableaux des ancêtres de la famille, de la nourriture était là et aussi de rarissime et délicieuse liqueurs. Au centre était disposé une dizaine de tombes, elles aussi richement décorées. Il firent basculer le couvercle de chacune d'elles, puis chacun d'eux se plaça devant une tombe et ils entamèrent à l'unissons une litanie lugubre tout en manipulant des essences aux lueurs blafarde.
Après quelques instants, ils s'arrêtèrent, puis j'entendis un râle, une main se posa sur l'intérieur d'un des cercueils mais elle venait de l'intérieur de celui-ci. J'étais à la fois tétanisée par la peur de ce que je voyais et en même temps émerveillée par ce miracle. Quatre membres de leur famille venaient de reprendre vie devant moi. j'avais entendu dire que cela était possible mais n'avais jamais assisté à tel prodige. Deux des deux fois née s'approchèrent de Rïah, qui arborait un air digne et essayait de cacher au mieux son émerveillement, il commencèrent à lui parler de ce qu'avait été leurs vies et de ce que leur famille avait réalisé par le passé. Les deux autres mort-vivants incantèrent avec les parents de Rïah et leurs acolytes pour réveiller les locataires des six autres tombes.
Toute la nuit ils contèrent à Rïah leurs actes passés et pourquoi il devait être fier d'être un De Geustaah. Arrivé au petit matin, les ancêtres de la famille reprirent leur place, mi à part un, qui s'équipa d'une dague et de vêtements propres; il avait un compte à régler et sorti du caveau par un tunnel secret qui menait à l'extérieur.
Rïah et sa famille allait sortir du caveau par l'entrée principal, et j'aurais du me trouver derrière la porte pour être prête à m'occuper de l'enfant qui tombait de sommeil. Quand ils ne me virent pas Zeben hurla mon nom sans résultat bien sûr, Thaud était quand à elle surprise de ne pas me voir, j'obéissais généralement sans rechigner. Il ne me restait qu'une chose à faire, fuir par le tunnel secret, heureusement que je te porte toujours sur moi cher journal.
J'ai décidé de me rendre dans les Landes Éternelles, car si les Geustaah me retrouvent, ils me feront torturés jusqu'à ce que mort s'en suive. De plus là bas je pourrais, d'après ce que j'ai retenue des cours de Rïah, apprendre à maîtriser la nécromancie. J'en ai quelques vagues bases qu'un pupille de la gilde m'a apprise pour essayé de m'impressionner: je sais invoquer des lapins. Ce sera long et dangereux mais là bas je pourrais apprendre cet art et ramener à la vie les êtres que j'aime...